"Liberté, égalité, sororité". Le slogan a résonné ce mercredi 8 mars dans les rues de Nîmes, dans le cadre d'une grève féministe liée aux droits des femmes et à la réforme de la retraite défendue actuellement par le Gouvernement.

Un appel à manifester avait été lancé ce mercredi 8 mars après-midi par plusieurs syndicats, organisations et associations autour de la défense des droits des femmes.

Le cortège, partagé entre syndicats et associations féministes, s’est élancé du haut du boulevard Jean-Jaurès à Nîmes, direction la préfecture du Gard. Plus d’un millier de personnes, dont beaucoup de femmes, est descendu dans la rue afin de défendre les droits des femmes, notamment pour ce qui concerne les pensions de retraites qu’elles annoncent 40 % inférieures à celles des hommes.

"Nous aurons gagné lorsqu’un poste à responsabilités sera donné à une femme incompétente"

Les femmes sont touchées par des carrières hachées et des salaires 22 % inférieurs à ceux des hommes. « La réforme nous explique que les femmes nées en 1972 et après, devront travailler neuf mois de plus alors que c’est cinq mois pour les hommes. De plus, elles font du travail gratuit quotidiennement toute leur vie. Par exemple, elles s’occupent des enfants, du repas, du linge et elles sont chargées des rouages de la société et tout ça c’est gratuit ! Nous aurons gagné lorsqu’un poste à responsabilités sera donné à une femme incompétente », confie Aurélie Arnaud, enseignante au lycée Philippe Lamour et co-secrétaire de CGT Éduc’action.

Le mouvement continue ce soir au « prolé », vendredi au Sémaphore et samedi un pique-nique revendicatif est organisé dans les jardins de la Fontaine.

La vidéo des Rosies