Publié il y a 7 mois - Mise à jour le 17.09.2023 - AS - 2 min  - vu 1129 fois

NÎMES Unesco : Le maire et son adjointe dans l'avion pour Riyad

Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, et Mary Bourgade, adjointe déléguée à l’inscription Unesco et au Patrimoine antique à l'aéroport de Paris ce dimanche matin avant de monter dans l'avion pour un vol direct vers l'Arabie-Saoudite.

- Photo DR Objectif Gard

Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, et Mary Bourgade, adjointe déléguée à l’inscription Unesco et au Patrimoine antique s’envolent, dimanche 17 septembre, pour la capitale de l’Arabie Saoudite, où se déroule actuellement la 45e session du Comité du patrimoine mondial.

Portés par les conclusions positives du rapport des experts de l’Icomos (le Comité international des monuments et des sites) rendu cet été, les élus nîmois sont partis pour Riyad en Arabie Saoudite, ce dimanche 17 septembre. Objectif : défendre les couleurs de la France et de Nîmes à la 45e session du Comité du patrimoine mondial, qui se tient jusqu’au 25 septembre. Là-bas, ils espèrent obtenir la reconnaissance suprême : l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco de la Maison Carrée.

« Nous allons continuer de tout faire pour convaincre jusqu’à la dernière minute, du bien-fondé de notre démarche et des arguments de la Maison Carrée de Nîmes car rien n’est encore fait. Notre temple romain est un dans un état de conservation exceptionnel, grâce notamment aux restaurations que nous avons entreprises de 2006 à 2010 et qui ont permis, après des milliers d’heures de travail des tailleurs de pierre, de révéler toute la splendeur du monument. Une inscription sur la liste de l’Unesco nous permettrait de partager à l’Humanité tout entière cet héritage exceptionnel », explique Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes.

Au-delà des prérequis techniques (zone tampon, mesures de protection, plan de gestion, etc.), les sites doivent avant tout justifier de leur « Valeur universelle exceptionnelle » (VUE) et aussi satisfaire à « au moins un des dix critères de sélection » requis par l’instance internationale. Le dossier nîmois revendique sa conformité au critère IV : « Offrir un exemple éminent d’un type de construction ou d’ensemble architectural ou technologique ou de paysage illustrant une ou des périodes significatives de l’histoire humaine ».

Légitimité de la candidature

Le dossier nîmois s’appuie sur la démonstration que la Maison Carrée de Nîmes, édifiée entre l’an 2 et l’an 7, représente « l’une des plus anciennes expressions, et des mieux conservées, d’un temple romain consacré au culte impérial, témoignant des valeurs de paix durable, de concorde et de prospérité que promut et chercha à garantir l’Empire romain », fait valoir Mary Bourgade, adjointe déléguée à l’inscription Unesco, au Patrimoine antique et à la coopération internationale décentralisée.

Elle est aussi le témoignage unique d’un moment important de l’Histoire de Rome, celui de la mise en place d’un culte impérial avec l’avènement d’une période de paix et de prospérité dans tout l’empire sous le principat d’Auguste : la Pax Romana.

Depuis la réouverture de la Maison Carrée en juillet 2022 après des travaux de restauration, de nombreuses manifestations et événements ont été organisés par la Ville mais aussi par les Nîmois eux-mêmes, au travers de leurs entreprises, associations, ou établissements scolaires. Tous soutiennent la candidature nîmoise et espèrent une issue heureuse lors du passage devant le Comité du patrimoine mondial, à Riyad. Ce dernier devrait avoir lieu mardi 19 septembre.

D’ici là, Jean-Paul Fournier et Mary Bourgade, accompagnés de Philippe Franc, Ambassadeur de France auprès l’Unesco, auront eu l’opportunité de poursuivre leur travail de sensibilisation, notamment lors d’une réception programmée à l’Ambassade de France à Riyad, à laquelle les 21 Ambassadeurs des Etats membres du Comité du patrimoine mondial ont été invités.

AS

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