Publié il y a 2 h - Mise à jour le 08.10.2025 - Anthony Maurin - 4 min  - vu 38 fois

TOROS Les Brindis d’or reviennent sur le devant de la scène

Les arènes de Nîmes sont pleines pour la corrida de ce samedi soir feria 2024

Les arènes de Nîmes sont pleines pour la corrida (Photo Archives OG)

- DR Objectif Gard

La deuxième édition aura lieu le lundi 1er décembre à Paris.

Les arènes de Nîmes sont pleines pour la corrida de ce samedi soir feria 2024
Les arènes de Nîmes sont pleines pour la corrida (Photo Archives OG) • DR Objectif Gard

Les brindis d'or sont nés le 2 décembre 2024 en présence de deux grandes figures de la tauromachie française, Léa Vicens et Sébastien Castella au Théâtre du Gymnase à Paris au cours d’une soirée d’exception qui mêla la passion et les honneurs.

Une soirée historique qui aura su réunir un grand nombre de professionnels du milieu taurin (Marc Serrano, Clémente, El Rafi, Carlos Olsina, Robert Marge, Charlotte Yonnet, Zocato...), entourés de personnalités issus du monde du sport (Nolan Le Garrec, Didier Lacroix, Julien Tastet...), de la littérature (Gaël Tchakaloff, Mariane Payot, Anne Plantagenet…), de certains médias (Aziliz Lecorre, Guilhem Garrigues, Romain Lafitte…), du cinéma (Éric Lartigau), de la danse (Amandine Albisson et Yacin Daoudi) et culinaire (Alain Dutournier et Joël Dupuch).

Cette soirée s’inscrit désormais dans la grande tradition des cérémonies de prestige des arts majeurs qui font la réputation de la France.

1 Corrida goyesque d'Alvaro Nuñez pour Alejandro Talavante, Daniel Luque et Marco Perez (Photo Anthony Maurin)IMG_4691
Le paseo de la corrida goyesque d'Alvaro Nuñez pour Alejandro Talavante, Daniel Luque et Marco Perez (Photo Anthony Maurin)

Le but du jeu ? « Mettre à l’honneur ceux qui ont donné ses lettres de noblesse à la tauromachie française, permis au statut de torero d’être reconnu en France, et ouvert les portes des plus grandes arènes du monde, laissant un héritage admiré dans toutes les écoles taurines françaises. »

Si la jeunesse a suivi les pas de ses aînées, il est venu le temps d’un hommage mérité qui permettra de porter encore plus loin notre patrimoine commun pour qu’il se reflète éternellement dans les yeux des aficionados. Loin de se limiter à une simple célébration, cette soirée revêt aussi une dimension généreuse, puisqu’une partie des bénéfices seront reversés à l’association Colosse au pied d’argile et aux écoles taurines françaises.

Le programme de la soirée se déroulera en trois temps forts, le paseo, la cérémonie et la fête pour vivre une expérience riche en émotions et en rencontres.

Corrida de Blohorn pour El Rafi, Christian Parejo et Solal (Photo Anthony Maurin)
Le paseo de la corrida provençale de Saint-Gilles en 2024 (Photo Anthony Maurin)

« Pour concrétiser cet évènement spectacle, nous avons besoin du soutien des aficionados de toutes les régions. Nous sollicitons également l’appui de partenaires et mécènes afin de financer les moyens techniques, logistiques et humains, nécessaires à la réussite de cette soirée unique. »

Les places ouvertes au public seront en vente directement via un site spécifique sécurisé. Le lieu de la soirée ne sera pas dévoilé jusqu’au dernier moment. Mais pour mieux comprendre, reprenons au début. Un brindis est l’action de rendre hommage ou de faire une dédicace à quelqu’un qui aurait marqué les esprits par ses actions, son talent, son travail ou simplement par sa passion. Le brindis est connu de tous car c’est l’interaction entre le ruedo et le tendido, entre le campo et la piste des arènes, entre les professionnels et les passionnés. Les brindis d’or sont des prix décernés à des lauréats présélectionnés par un jury éclectique composé de professionnels et d’aficionados.


Les prix ?

Dans la catégorie brindis d’or de l’aficion (culture) : André Viard pour l’ouvrage « Comprendre la corrida », Diego Ramos pour avoir sublimé les cartels par la peinture, Jérôme Pradet, le maestro de l’affiche taurine et Jonathan Veyrunes du sable des arènes aux ateliers.

Dans la même catégorie, mais dans la communication, le Jeune aficionados du sud-ouest avec leur livret « découvre la corrida », Morenito de Nîmes pour ses chroniques dans Midi Libre, Quentin De Ladelune pour son œil singulier avec 185 000 abonnés et la revue Toros qui fête ses 100 ans.

Toujours dans la catégorie des brindis d’or de l’aficion mais en coups de cœur, Albert Serra avec Tardes de soledad, Clovis Germain pour la promesse de l’avenir, les éleveurs de toros français avec leur remarquable année tricolore et Yannick Boutet, l’alguazil aux 1 200 paseos.


Changement de catégorie avec les brindis d’or du collectif. Concernant le prix de l’organisation, le public aura le choix entre Bayonne, le sens de l’innovation, Dax, les Espagnols en raffolent, Saint-Gilles pour l’atout charme des professionnels et Nîmes, l’arène de tous les records.

Pour le brindis de la transmission, la Peña Alegria pour la corrida dans l’oreillette, le club Pitchoun’ de Vic avec une journée immersive pour les enfants, les clubs taurins de Nîmes et du Gard sur tous les terrains du partage et Vincent Fare, un ganadero passionné et engagé.

En parlant de ça et dans la catégorie des brindis d’or de la profession, le brindis des ganaderos pourra aller à El Freixo dont le tempérament est assumé, Jandilla pour sa corrida de référence, Margé, un nom digne des grandes ganaderias et Pagès-Mailhan, un travail sérieux bien mérité.

Novillada sans picadors de La Paluna pour Javier Cuartero, Mathias Sauvaire, Clovis et Israel Guirao (Photo Anthony Maurin)
Vincent Fare, ganadero heureux de La Paluna, et Clovis, triomphent de cette matinée d'ouverture de la feria (Photo Anthony Maurin)

Concernant le brindis de la cuadrilla, les sélectionnés sont Gabin Rehabi, l’émotion du premier tiers, Ivan Garcia, le banderillero de confiance, José Chacon, l’expérience sur qui compter et Mathieu Guillon, de l’or à l’argent pour mieux briller.

Le brindis d’or des novilleros ira quant à lui à Aaron Palacio pour son chemin d’alternative réussie, Julio Norte pour le nom qu’il faut retenir ou Victor Clauzel, un torero singulier et de personnalité.

Enfin et dernier brindis d’or, celui attribué aux matadors de toros. En lice, Clemente, plus qu’une confirmation, Daniel Luque, en totale maîtrise de son art, Marco Pérez, jeune prodige et déjà maestro, Miguel Angel Perera, la douceur de l’engagement et Solal, fidèle aux grands rendez-vous.

Le président du jury, 2025 sera présidé par le chroniqueur, journaliste et écrivain Vincent Bourg « Zocato ». Le jury de la seconde édition des Brindis d’or se compose de dix personnes, qui ont été choisies pour la variété et la richesse de leur aficion.

Christophe Chay (Photo Anthony Maurin).

Elles sont différentes régions, d’âges différents, d’aficion différentes et reflètent toute la diversité de la tauromachie. Cédric Bernardi (Arles), Charlotte Majeste (Bordeaux), Christophe Chay (Nîmes), Diane Borel (Saint-Paul-Les-Dax), Julien Lescarret (Bayonne), Madeleine Idoux (Nîmes/Madrid), Muriel Haaz (Montpellier), Olivier Bernard (Paris), Pierrick Charmasson (Nîmes) et le maestroZocato (Bordeaux).

La soirée aura également pour but de soutenir deux structures, celle du « Colosse aux pieds d’argile », association caritative qui lutte contre les violences sexuelles sur mineur dans le milieu du sport et celle des écoles taurines de France.

Vous pouvez suivre l’actualité des Brindos d’or sur Instagram : @brindis_dor

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Anthony Maurin

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