« Depuis quelque temps, certains tentent de brouiller les lignes, d’apposer des étiquettes ou de réduire le débat à des attaques personnelles », commence la liste. Liste qui veut « rappeler calmement les faits et notre cap : travailler pour Bagnols, pas pour un parti, jamais contre quelqu’un, et jamais dans le tumulte ».
Et « Pour Bagnols » d’affirmer que « Michel Cegelski n’a jamais pratiqué la dissimulation politique. Son parcours est clair : engagé au PRG, il a toujours été un républicain humaniste et modéré, loin des extrêmes et des logiques partisanes rigides. Il n’a jamais changé d’étiquette pour une place. » Dans le communiqué, il est aussi évoqué le parcours d’élu de Michel Cegielski, successivement adjoint au Sport, aux Finances, à la Sécurité et à la Culture, parcours lors duquel « comme tout élu porteur de dossiers, il lui est arrivé de voter pour certaines délibérations liées à ses missions — non par adhésion idéologique, mais pour permettre aux projets d’avancer et d’éviter d’être écarté des décisions techniques. »
Dans le communiqué, la liste avance que « depuis de longs mois, Michel Cegielski a exprimé un désaccord profond avec l’orientation prise par l’exécutif municipal », qui a culminé avec son vote contre sur des questions budgétaires cet été, ce qui lui a valu un retrait de ses délégations. « Michel n’a donc quitté aucun navire : il a quitté une orientation qui s’éloignait de l’intérêt des Bagnolais. C’est un acte de cohérence et de responsabilité », affirme sa liste, qui argue aussi des « 17 années d’expérience transversale » du candidat.
Une liste qui se présente comme « démocratique, indépendante et profondément locale » qui « ne dépend d’aucun parti national, ne s’aligne derrière aucune structure idéologique, ne se construit pas contre qui que ce soit ». Une liste qui « rassemble des Bagnolaises et des Bagnolais issus de différentes sensibilités, car les problématiques de la ville engagent toutes les familles politiques : sécurité, finances, urbanisme, environnement, social, jeunesse, économie ».
Alors « notre boussole n’est pas un parti : ce sont les Bagnolaises et les Bagnolais. C’est pourquoi nous travaillons depuis des mois à construire un programme cohérent, réfléchi, chiffré et adapté à la réalité locale. Nous le présenterons au moment où il sera utile pour la ville, pas au rythme de débats improvisés ou de provocations sur les réseaux sociaux », affirme la liste, qui dit compter « continuer à avancer avec méthode, stabilité et respect. »