ÉDITORIAL Ces formidables maires qui œuvrent en silence, loin des projecteurs

À gauche, la maire de Molières-sur-Cèze, major de sa promotion, Florence Bouis. Et Julie Lopez-Dubreuil, maire de Saint-Jean-du-Pin.
- Maires ruraux du GardBravo à ces élus de l’ombre trop souvent éclipsés par d’autres politiciens qui, eux, mériteraient beaucoup moins la lumière.
Ceux qui, parmi vous, nous suivent aussi à travers notre bimensuel Objectif Gard, le magazine découvriront mardi prochain, le jour de la sortie du prochain numéro, l’interview de Marc Foucon. Ce nom ne vous dit rien ? C’est normal. Le maire de Boissières, petite commune de 600 âmes, ne cherche pas la lumière. Mais dans l’ombre, sans compter ses heures, en faisant parfois abstraction de sa vie de famille, il est au service de ses administrés. Et pour des missions qui outrepassent souvent sa fonction initiale. Ces maires-là, ceux dont on n'entend jamais parler, qu’on ne voit que très peu dans les journaux ou sur les plateaux télé, forcent l’admiration, notamment par leur dévouement désintéressé. Comme ces deux autres élues qui ont attiré notre attention cette semaine. Il s’agit de Julie Lopez-Dubreuil, maire de Saint-Jean-du-Pin près d’Alès, et de Florence Bouis, maire de Molières-sur-Cèze dans les Cévennes. Ces deux femmes viennent de valider leur première année à Sciences Po Lyon en vue de décrocher un diplôme d’État (en quatre ans) « Ruralité et mandat communal ». Félicitations à elles. Surtout que rien ne les obligeait à reprendre leurs études, à s’ajouter des heures dans des semaines déjà extrêmement chargées. Bravo à ces élus de l’ombre trop souvent éclipsés par d’autres politiciens qui, eux, mériteraient beaucoup moins la lumière.