Publié il y a 6 mois - Mise à jour le 01.06.2024 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 363 fois

EUROPÉENNES Nîmes : sprint final pour la majorité présidentielle 

L’ex-Première ministre, Élisabeth Borne, a tenu un meeting, ce vendredi à Nîmes. L’occasion de mobiliser les troupes à une semaine des élections européennes. Un scrutin à un seul tour.

Européennes : à vos marques, prêts, votez ! Pour la liste « Besoin d’Europe » de la candidate Renaissance Valérie Hayer, les Européennes ont plutôt été un marathon. Long et harassant. À en croire les sondages, la candidate de la majorité présidentielle est largement distancée par la liste Rassemblement national quand la liste PS/Place Publique la talonne. Toutefois, à une semaine du scrutin, la majorité présidentielle veut rester dans la course. 

Motiver les troupes 

L’ex-Première ministre, Élisabeth Borne, a tenu un meeting, ce vendredi soir aux Costières. L’occasion de mobiliser les troupes, avec une petite centaine de militants présents. Avant de prendre la parole, l’ex-président de Nîmes métropole également directeur de l’Institut d’Alzon, Yvan Lachaud, a salué le bilan de l’ancienne locataire de Matignon. Quand d’autres se demandent si Valérie Rouverand - à l’initiative de sa venue - ne se serait pas trompée de casting : « Elle a fait la réforme des retraites qui a suscité beaucoup de colère. » 

Yvan Lachaud a aussi salué la composition de la liste avec son sempiternel refrain sur « les hommes et les femmes qui ne vivent pas de politique. Nous, nous n’avons pas une liste de politicards ». Un petit message à ses ex-amis des Républicains ? L’avocate Rachel-Flore Pardo ne vit donc pas de politique. Non-encartée, elle est 21e sur la liste. « Activiste féministe », elle alerte : « Il n’y a jamais eu autant de menaces sur l’Europe avec l’extrême-Droite. Sa vision stéréotypée de la femme ne sert ni l’égalité, ni la lutte contre les violences. »

« Renforcer la souveraineté de l’Europe » 

Micro en main, Élisabeth Borne a clairement posé son « Besoin d’Europe ». L’ex-Première ministre a rappelé que l’Europe, « c’est d’abord la paix, nous fêtons cette année les 80 ans du Débarquement ». Aujourd’hui, au vu « des crises climatiques, des tensions entre les puissances », l’Europe doit « renforcer sa souveraineté et son indépendance ». Comment ? « Le repli nationaliste n’est pas la solution. Ils font de cette élection le marche-pied de leurs ambitions nationales et ne veulent pas de l’Europe », tacle-t-elle. 

Sa démonstration se poursuit par ce que l’Europe a apporté aux Français, « la taxe carbone aux frontières pour nous protéger des pays qui n'ont pas les mêmes exigences, le fonds social pour le climat ou le pacte asile et immigration… Des défis que seule l’Europe peut relever. C’est un moment charnière pour l’Europe et, comme l’a rappelé le président de la République, l’Europe est mortelle. » Diagnostic au soir du 9 juin. 

Coralie Mollaret

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