C’est une délibération qui est passée inaperçue en conseil communautaire, lundi dernier. « Pourtant, elle illustre la volonté de l'Agglo de faire la chasse aux dents creuses afin de les rénover pour y installer des entreprises », souligne le vice-président chargé du Développement économique, Olivier Fabregoul. Les dents creuses, ce sont ces terrains, quasi à l’abandon, mais constructibles et, normalement, sans présence d’espèce protégées. 

Un plus pour les collectivités s’épargnant ainsi un long calvaire administratif. Calvaire qui, bien souvent, renvoie aux calendes grecques la concrétisation de leurs projets. Ladite délibération prévoit d'acheter un terrain à la mairie dans la zone du Pont de justice. Dans ce secteur, l'Agglo est déjà propriétaire d’un terrain, où il y avait une maison, acquis lors des travaux du Tram’bus.

Leur passerelle de 800 m2 est située place Michel Bully, en face du cimetière, à l’intersection avec l’avenue Salvador Allende. Nîmes métropole lorgne sur un terrain adjacent de 360 m2 appartenant à la Ville. Les élus ont demandé au président de faire une offre à la ville à 160 € le mètre carré, soit 63 500 € (frais de notaires inclus).

« Avec la législation de plus en plus contraignante comme la loi sur la zéro artificialisation, les collectivités comme Nîmes métropole s’adaptent », souligne Olivier Fabregoul. Obtenir ce terrain permettra à l’Agglo d’avoir un espace de 1 000 m2 pour y installer une ou plusieurs entreprises. « On construit sur l’existant et ne consommons plus de terres agricoles »,  conclut l’édile. Reste à savoir si la mairie acceptera de vendre au prix proposé.