Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 04.04.2018 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 993 fois

GARD Pour la droite, les municipales c’est maintenant !

En perte de vitesse après l’échec de 2017, les Républicains préparent dès maintenant les élections locales de 2020.
Les Républicains étaient réunis vendredi autour de leur secrétaire départemental, Franck Proust. La droite se donne deux ans pour préparer ses troupes qui livreront la bataille des municipales dans toutes les communes du Gard. (Photo : Coralie Mollaret)

Plus question de se reposer sur ses lauriers ! La défaite à l'élection présidentielle et aux législatives a secoué la droite, lui prouvant que rien n’était acquis. Surtout pas le cœur des électeurs… Alors pour retrouver de la vigueur, Les Républicains ont mis en place une stratégie.

Laurent Burgoa, chasseur de tête

Il y a d’abord, le timing. « Nous n'allons plus nommer les candidats au dernier moment », annonce Franck Proust. Le successeur de Jean-Paul Fournier au poste de secrétaire départemental veut « préparer les municipales deux ans avant le scrutin. Ça permettra de former nos candidats pour qu’ils soient capables d’animer une équipe municipale et de construire un programme. »

Celui qui est en charge de dénicher ces nouveaux talents, c'est Laurent Burgoa. Le président de la commission d’investiture Les Républicains du Gard est l'ex-tête de liste aux départementales 2015. « Nous ne partons pas de zéro », rassure le Nîmois, « lors des précédents scrutins, des gens se sont mobilisés. » Dans un an, lui et sa commission (composée d’élus, des responsables des comités de circonscription et de militants) présenteront les candidats au comité départemental, décisionnaire des investitures pour les communes de moins de 3 500 habitants.

Des candidats partout !

Pour Les Républicains, aucune pitié : « ce n’est pas parce que le maire est sympathique qu’on ne mettra pas de candidat face à lui. » Si petits arrangements il pouvait y avoir entre élus jadis, c'est désormais fini. D'ailleurs à Nîmes métropole, la bataille sera menée dans tous les villages de l’Agglo. De quoi, en cas de victoire, s’assurer un groupe plus grand au Colisée. « Et ce qui vaut à Nîmes métropole vaut aussi pour toutes les agglomérations et communautés de communes du Gard », complète Laurent Burgoa.

Beaucaire, Bellegarde, Bagnols, La Grand’Combe, Uzès, Clarensac… : rien ne sera laissé au hasard. Pour les communes où le risque Front national est important, « l’union doit être assez large et se faire avec tous les partis qui veulent éviter la victoire du FN », explique Laurent Burgoa, sans donner davantage de détails. « À Beaucaire, il y a eu des comportements irresponsables de la part de notre famille politique éclatée en plusieurs listes », dénonce Julien Plantier, secrétaire départemental adjoint.

Quid de l’alliance avec les centristes ?

Quant aux villes actuellement gérées par un élu centriste, le flou demeure : « ça va dépendre de la doctrine nationale », rétorque Franck Proust, « mais de quel centre parle-t-on ? De celui de Jean-Christophe Lagarde ou d’Hervé Morin ? » En tout cas pas de celui de son rival à Nîmes métropole, Yvan Lachaud, avec qui la guerre est officiellement déclarée. 

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com 

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