Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 01.02.2017 - thierry-allard - 1 min  - vu 257 fois

GARD Pour le PRG, pas question de rallier Emmanuel Macron

Le président de la fédération du Gard du PRG Michel Cegielski (Photo d'archives : Thierry Allard / Objectif Gard)

Depuis la victoire de Benoît Hamon à la primaire du PS et de ses alliés dimanche, les grandes manoeuvres ont commencé.

La victoire de ce représentant des frondeurs et de l’aile gauche du Parti socialiste plonge dans des abîmes de réflexion les représentants de l’aile droite du parti, les réformistes : faut-il franchir le Rubicon et se mettre en marche avec Emmanuel Macron ?

« Faire corps entre radicaux »

Du côté du PRG, clairement dans le camp réformiste, la position a été tranchée : c’est non. Le président gardois du Parti radical de gauche Michel Cégielski explique cette position simplement : « je ne peux pas faire autre chose que de relayer ce que dit Sylvia Pinel », la présidente du parti et ex-candidate à la primaire, qui a appelé dimanche soir ses adhérents à « faire corps entre radicaux. »

Et Michel Cégielski de rappeler que son parti a suspendu un député du Calvados parti rejoindre En Marche. Pour autant, localement, l’adjoint à la sécurité de la ville de Bagnols rappelle que dans l’équipe municipale « on a des soutiens de Hamon, de Macron, de Valls, le PRG, c’est en étant unis qu’on avance le mieux, on a montré que par le pluralisme on pouvait gagner, on est unis et on travaille pour Bagnols. » Rappelons que le maire PS de Bagnols Jean-Christian Rey vient de rallier En Marche, coordonné dans le Gard par son directeur de cabinet Jérôme Talon.

Une chose est sûre, le chef de file des radicaux de gauche gardois ne sera pas à la première réunion publique d’En Marche mercredi soir à Bagnols, pour cause de bureau national du PRG.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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