Publié il y a 44 min - Mise à jour le 02.12.2025 - Coralie Mollaret - 3 min  - vu 46 fois

MUNICIPALES Nîmes : Franck Proust se pose en « vrai chef » de la sécurité

Franck Proust, candidat Tout Nîmes aux prochaines municipales de mars

Franck Proust, candidat Tout Nîmes aux prochaines municipales de mars

- Coralie Mollaret

Le candidat LR aux Municipales, Franck Proust, a présenté son « arsenal » de mesures sur le thème de la sécurité.

Plusieurs études le montrent : la sécurité est l’une des premières préoccupations des électeurs en vue des prochaines municipales. Pourtant, cette compétence relève de l’État et non des communes. Pour répondre à la demande d’une partie des électeurs, les candidats dégainent leurs propositions en la matière. Franck Proust, premier adjoint, ne fait pas exception : « La sécurité, c’est un budget total d’environ 12 M€ à la ville. Si je suis élu en mars, c’est un budget que je ne sacrifierai pas. » Ce mardi, c’est depuis le centre Jean-Paulhan que le candidat Tout Nîmes a avancé ses propositions.

La première : terminé le poste d’adjoint à la sécurité, occupé ces dernières décennies par Richard Schieven et Richard Tibérino : « Le maire deviendra le vrai chef de la sécurité. Il faut recréer le couple maire-préfet qui a très bien fonctionné pendant le Covid. » Toutefois, avant de poursuivre la déclinaison de ses 17 autres propositions, le candidat tacle ses adversaires, comme Julien Plantier et Valérie Rouverand : « J’en ai marre d’entendre des conneries. La police municipale ne peut pas tout. Il y a un cadre réglementaire à respecter ! »

Remettre du « bleu » dans les rues 

Avec près de 200 policiers municipaux, « la police municipale de Nîmes est la troisième de France ». Seulement, « si l’on prend en compte les congés, les RTT, la maladie… Il manque du bleu dans les rues. Nous devons réorganiser nos effectifs. » Dans ce sens, un poste de municipal mobile est proposé pour intervenir dans l’ensemble des quartiers et sur les « points chauds ». Et à Franck Proust de pointer : « les brigades pour lutter contre les narcotrafics que sont porposées ne sont pas légales ! » Un office de la tranquillité – mesure portée par l'ancien candidat Jean-Paul Boré – adossé à un poste de police « de préférence sur l’esplanade » seraient créés : « il faut que les Nîmois(e)s, mais aussi les visiteurs puissent se sentir en sécurité ». Quant au poste de Pissevin, qui a brûlé la veille de son ouverture, « tout est réglé, mais c’est à Jean-Paul Fournier de l’annoncer. »

Franck Proust entend améliorer l’équipement lié à la sécurité : « Nous installerons des bornes d’urgence avec des caméras et défibrillateurs ». La mise en place d’installations de caméras de vidéosurveillance (soit 700 actuellement) serait poursuivie. À ce sujet, après la polémique sur l’agression du chef d’entreprise Vincent Bastide, Franck Proust l’assure : « L’installation de deux caméras au carreau de Lanes était déjà prévue. Elles font partie d’un plan global. » Le sortant aimerait aussi doter sa police municipale de drones. En cas d’impossibilité légale de les utiliser : « nous en achèterons afin qu’ils soient utilisés par la police nationale. »

La sécurité, l’affaire de tous 

Pour construire son programme électoral : « Je me suis inspiré de ce qui a fonctionné dans d’autres communes. » Des conventions seraient passées avec les gardiens d’immeubles « qui sont parfois les premiers spectateurs des incivilités. Je crois beaucoup au collectif. Seul, on ne pourra pas tout faire. » Dans cette même veine, Franck Proust souhaite aussi « la création d’une réserve communale de sécurité civile vouée à être adossée aux secours ».

Enfin, sur les épiceries de nuit, « qui occasionnent des nuisances », là aussi, Franck Proust aime à rappeler : « Nous ne sommes pas dans une économie stalinienne. On ne peut pas interdire l’ouverture de ces commerces. » Et d’appeler les députés gardois à un changement de législation, permettant à la mairie de pouvoir intervenir : « Vous vous rendez compte que la police municipale ne peut même pas verbaliser ! » Cette volonté est toutefois à double tranchant : avoir plus de pouvoir, c’est aussi le financer. L’État ne risquant pas de compenser ces nouvelles prérogatives. 

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