Transformer les pépinières Pichon, laissées à l’abandon, en parc urbain : telle était l’une des promesses de Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes depuis 2001, aujourd’hui à la fin de son quatrième mandat. Il aura toutefois fallu de longues années pour permettre à l’édile de tenir cet engagement, notamment en raison des recours déposés par les héritiers Pichon, qui « n’ont pas toujours facilité le projet, renchérissant très sensiblement le coût d’acquisition du foncier », écrit Jean-Paul Fournier dans une lettre aux Nîmois.
Ce poumon vert de 10 hectares doit contribuer à la lutte contre le dérèglement climatique, Nîmes figurant parmi les villes les plus chaudes de France. Dans sa missive, le maire poursuit : « Ce parc entièrement clôturé et vidéosurveillé va sensiblement améliorer la qualité de vie du quartier. Il vous permettra de profiter d’espaces verts avec un patrimoine végétal entièrement valorisé : 1 651 arbres et 15 575 végétaux. » Le chantier, estimé à 19 millions d’euros, durera deux ans pour une inauguration prévue fin 2027.
Jean-Paul Fournier ne sera donc plus maire lors de cette inauguration. Le 8 novembre, la municipalité a alors décidé de « lancer symboliquement les travaux » en présence de membres de la famille de Jacques Chirac. Selon nos informations, c’est son petit-fils, Martin Rey-Chirac, qui devrait assister à la cérémonie. « Pour mémoire, tous les présidents décédés de la Ve République ont été honorés par la municipalité, à l’instar du premier, le général de Gaulle, dont le nom est associé à l’esplanade. »