Après les annonces d'Horizons de soutenir Franck Proust pour les municipales à Nîmes, Julien Plantier, candidat Nîmes avenir s'exprime.
"Ma boussole, depuis le premier jour de mon engagement, c’est l’intérêt des nîmois. Je prends acte, avec surprise, du choix national opéré par le parti Horizons de soutien sur Nîmes. Dans l’optique de m’ouvrir au plus grand nombre, j’avais sollicité le soutien de ce parti. Il m’a été refusé. Mais ce refus n’émane pas du territoire. Ce choix a été fait en dépit du bon sens local. Il est le produit d’une logique verticale, lointaine, technocratique, où l’on décide d’en haut ce qui devrait pourtant se construire ici, au plus près des réalités et des citoyens.
Il faut que les nîmois sachent que ce soutien d’Horizons est là pour satisfaire l’intérêt personnel de barons locaux, tels que Christian Estrosi, qui ne veulent pas prendre le risque d’avoir un candidat issu du parti Les Républicains en face d’eux. Au mépris des convictions et des territoires, on tranche d’en haut. Par ailleurs, je note que celles et ceux qui me reprochaient de vouloir me rapprocher du centre droit et qui me faisaient passer pour un traitre sont les mêmes qui sont heureux de se prévaloir aujourd’hui de ce soutien du centre droit au mépris de leurs discours et positionnements affichés ces derniers mois.
C’est précisément cette manière de faire, cette politique hors-sol, ces méthodes déconnectées que je combats avec constance et détermination.
Ce choix négocié dans les couloirs parisiens, renforce ma conviction profonde qu’il est nécéssaire de proposer une autre voie, de rompre avec un ancien monde où la politique devient un calcul de carrière, un arrangement d’appareil au lieu d’être ce qu’elle devrait toujours rester : un outil au service de l’intérêt général.
Je n’ai qu’un seul parti et il ne se négocie pas au gré des investitures nationales. Mon parti, c’est ma ville, c’est notre ville, c’est Nîmes. Et la seule investiture qui m’importe réellement, c’est l’investiture des Nîmois."