« À l'approche des élections municipales, les tractations en tout genre pour un poste ou un peu plus de pouvoir vont bon train », commence le maire, qui dénonce l’attitude du Parti socialiste local dans la polémique avec Laëtitia Gaillard, qui « donne du crédit aux propos d’une élue qui a été écartée pour avoir trahi son groupe et les électeurs, en confiant sa procuration à un député du Rassemblement National. Le Parti socialiste est donc tombé bien bas et ses alliances de circonstances en disent long sur leur sincérité... rien de nouveau donc. »
Le maire réfute toute « dérive autoritaire », et affirme que « ceux qui sont en désaccord conservent le droit de s’exprimer, de critiquer, parfois même de calomnier, mais cela ne remet pas en cause la légitimité du processus. »
Et dans le même texte, le maire anticipe de nouvelles démissions d’élus de sa majorité, ce qui tend à confirmer des rumeurs persistantes qui circulent dans la ville au pont médiéval : « Quant aux démissions d’élus, qui ne manqueront pas de se produire dans quelques semaines, elles démontrent que pour certains, y compris au sein de notre équipe, les ambitions personnelles et les convictions à géométrie variable ont bien cours en période électorale, elles ne surprennent plus personne malheureusement. »
Quant aux raisons de ces démissions à venir, le maire indique que « certains (le feront) parce qu’ils n’ont pas trouvé la place qu’ils espéraient sur notre future liste, d’autres parce qu’ils ont choisi de rejoindre une autre équipe qu'ils ont pourtant combattue jusque-là, reniant sans vergogne tout ce pour quoi ils se sont investis, ce qu’ils ont soutenu et voté. Croyez bien que ces personnes-là ne pensent absolument pas aux Spiripontains, vous pourrez le constater. »
Et le maire, candidat à sa propre succession, de souligner que « notre gestion est claire depuis le début : nous investissons dans la sécurité des Spiripontains, car elle est essentielle et fait partie des attentes fortes de nos concitoyens. De même pour la propreté de la ville ou bien le remplacement des personnels absents dans les écoles : ce sont pour nous des priorités. » Il affirme aussi que « en 20 mois nous avons réalisé bien plus pour notre ville que les derniers mandats des socialistes associés à Madame Lapeyronie et de ses anciens adjoints. Ces efforts ont un coût, et les ajustements budgétaires sont une composante normale et assumée d’une gestion municipale responsable. »
Et Valère Segal de conclure : « Nous travaillerons jusqu'au dernier moment pour honorer l'engagement pris auprès des Spiripontaines et des Spiripontains. Ni les trahisons, ni les pressions, ni les mensonges ne nous détourneront de notre devoir. »