L'idée a été lancée en janvier et a progressé rapidement sous l'effet de la proximité : les concepteurs de la box médicale sont Gardois, ce qui facilite la mise en relation (lire, à ce propos, l'article consacré par Objectif Gard, à relire ici). Bénéficiant de multiples brevets, la box médicale utilise la plateforme logistique Tessan. "Cela permet d'avoir accès à 300 médecins et spécialistes", détaille le maire, Bruno Biondini. 

Dans la box, du matériel de diagnostic est à disposition, comme un tensiomètre, un stéthoscope, ou encore un otoscope. "La box est ouverte 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, poursuit Bruno Biondini. C'est au patient de définir au préalable à quelle heure il veut un rendez-vous." Sur les 60 000 € nécessaires à l'investissement, 80 % devraient bénéficier de subventions. D'autant que la commune est entrée, depuis peu, dans le dispositif France Ruralités. 

Installée, la box est donc prête à servir. Sauf qu'il lui manque encore la dernière autorisation, alors même que l'agence régionale de santé Occitanie est au fait du projet. Mais le dossier reste pour l'instant bloqué en sous-préfecture, le délégué ARS du Gard étant dans l'attente de l'autorisation de la Haute autorité de santé. Une situation que le maire peine à comprendre, alors que son projet revêt un intérêt intercommunal : les médécins les plus proches sont au cabinet Filieris de La Grand'Combe, à une dizaine de kilomètres, mais leur cabinet est saturé de patients. La box permet ainsi de délivrer un premier diagnostic susceptible d'orienter le patient vers le bon spécialiste. 

La municipalité a demandé un rendez-vous au sous-préfet d'Alès, qui sort bientôt de sa période de réserve électorale. En espérant pouvoir accélérer le processus et proposer ce service à sa population et aux villages alentours, le plus rapidement possible.