NÎMES Innovation et recherche : le CHU veut monter en puissance

Ce lundi au CHU
- Coralie MollaretLe CHU (Centre hospitalo-universitaire) de Nîmes a signé ce lundi un accord-cadre avec l’agence Eurobiomed, afin de renforcer sa capacité à répondre à des appels à projets, notamment au niveau européen.
La peau à Nice, l’immunologie à Marseille, et à Nîmes ? Ce lundi, le centre hospitalier universitaire de Nîmes a signé un accord-cadre avec Eurobiomed, pôle de compétitivité créé dans les années 2000, qui regroupe plusieurs groupes industriels. Parmi ses fondateurs figure l’ancien député nîmois Philippe Berta. « Notre objectif est d’être compétitifs sur les appels à projets », explique Frédéric Rimattei, directeur de l’établissement.
Le directeur le reconnaît : « Nous avons besoin d’Eurobiomed, car aujourd’hui nous ne disposons pas encore de la structure nécessaire pour y répondre efficacement, notamment à l’échelle européenne. » Fort de ses 430 adhérents, ce pôle de compétitivité apportera au CHU son expertise et son réseau afin d’identifier des partenaires pour répondre aux appels à projets.
Le CHU de Nîmes, qui compte 1 397 médecins et 5 963 professionnels non médicaux, est déjà reconnu pour les dispositifs médicaux, et a d’ailleurs été précurseur dans certaines prothèses, comme le souligne le président de la Commission médicale d’établissement (CME), Michel Prudhomme. L’hôpital est également à la pointe dans des spécialités comme la chirurgie des hernies ou l’ophtalmologie.
« Nicolas Best était un bâtisseur, il a su obtenir des financements de l’État pour développer l’établissement. Son successeur ne compte pas rester inactif : il entend, lui aussi, dynamiser l’hôpital notamment dans la recherche et l’innovation », relève pour sa part, Philippe Berta, vice-président d’Eurobiomed.