Pour la deuxième année, un collectif d’associations, de soignants et d’institutions se mobilise autour du 1er décembre pour informer, sensibiliser, dépister et former sur le VIH et la santé sexuelle. Tout ça dans le cadre des journées gardoise de lutte contre le VIH.
Au programme ? Dépistages sans RDV, stands prévention, podcast et live Twitch, escape game au CHU, soirée de formation pour les médecins généralistes, et un cycle d’actions à destination des Mineurs Non Accompagnés (MNA) !
« Le VIH n’a pas disparu, mais nous disposons aujourd’hui d’outils extrêmement efficaces pour se protéger, dépister et traiter. La priorité, c’est d’amener ces informations auprès de tous, sans tabou et sans stigmatisation. Mobiliser les étudiants, les soignants et les associations autour de cette cause est indispensable pour réduire les nouvelles contaminations et lutter contre les discriminations qui persistent » précise Fanny Grau Coppieters, médecin et directrice du service de santé étudiant de Nîmes Université.
Le médecin de l’université ajoute qu’en 2024 « la mobilisation avait été particulièrement forte : soignants, associations et institutions s’étaient unis pour renforcer la lutte contre le VIH et promouvoir la santé sexuelle. Cette toute nouvelle dynamique partenaire territoriale avait permis de déployer de nombreuses actions comme des conférences, dépistages, stands d’information, émissions radio… qui avaient largement sensibilisé et dépisté un public varié ».
Chaque année, la Journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre rappelle que le VIH n’a pas disparu : on estime encore à près de 5 000 nouvelles contaminations par an en France. Les progrès thérapeutiques permettent aujourd’hui aux personnes vivant avec le VIH de mener une vie normale, mais la prévention et le dépistage restent essentiels.
Le dépistage ? Une personne sur quatre découvre encore sa séropositivité tardivement, ce qui retarde l’accès aux soins. La prévention diversifiée ? Préservatifs, PrEP (prophylaxie pré-exposition), TPE (traitement post-exposition), autotests… autant d’outils à connaître et à utiliser selon les situations.
Indétectable = Intransmissible ? Une personne séropositive sous traitement efficace ne transmet plus le virus. La lutte contre les discriminations reste un enjeu majeur, au-delà de la santé, il s’agit aussi de droits, d’inclusion et de solidarité.
À Nîmes, associations, soignants, étudiants et institutions se rassemblent autour de cette date pour informer, échanger, dépister et déconstruire les préjugés.
De nombreuses institutions sont mobilisées pour les journées gardoises de sensibilisation et de lutte contre le VIH : Nîmes Université (Centre de Santé étudiante et associations étudiantes), AIDES, CPTS NEMAUSA, CHU de Nîmes (Service des Maladies Infectieuses Tropicales), Corporation Nîmoises des Étudiants Sage-Femme, Enipse, CeGIDD(Filieris), APSA 30, EKKO, Rayvox, TERA Coste, ARS Occitanie, CODES 30, Conseil départemental du Gard, Pôle santé de la Ville de Nîmes.
Le dimanche 30 novembre à 16h au Bard du Midi : conférence d’ouverture « une épidémie qui n’en finit plus. Héritages et actualités de la lutte contre le VIH/sida » avec Laurent Gaissad (sociologue).
Le lundi 1ᵉʳ décembre, journée à Nîmes Université au Centre de Santé Étudiant (site Vauban) avec des informations, de la prévention et des dépistages sur place de 10h à 15h. Rassemblement en soutien et solidarité avec les personnes vivant avec le VIH et moment commémoratif sur le parvis de la Maison Carrée à 18h.
Mercredi 3 décembre de 9h30 à 15h au CHU Nîmes, c’est part pour un escape game pour déconstruire les préjugés sur le VIH : « Mission prévention : sauver le ruban rouge » avec des stands de prévention et des animations.
Enfin, le mardi 9 décembre de 19h à 21h à la Maison des Professions Libérales de Nîmes : soirée formation pour les professionnels libéraux (CPTS).
Pour plus d’information sur l’événement et son programme, rendez-vous sur www.unimes.fr.