Publié il y a 3 h - Mise à jour le 18.11.2025 - Abdel Samari - 2 min  - vu 131 fois

ÉDITORIAL Parking payant des hôpitaux : un sujet hautement sensible

Parking
Photo d'illustration DR

Dans le Gard, le CHU de Nîmes propose une gratuité pour la première heure sur l'un de ses parkings. Sinon, le tarif peut monter jusqu'à une dizaine d'euros pour une journée.

C'est une proposition de loi émanant d'un sénateur qui a relancé le débat sur la gratuité des parkings des hôpitaux publics pour les patients, les visiteurs et les personnels pendant leur temps de travail. Elle fait suite à un rapport sur la proposition de loi du député Thierry Frappé. Le postulat est simple : l’obligation est faite à un établissement de santé de veiller aux conditions d’accueil et de séjour des patients. Les moyens pour accéder à l'hôpital sont donc aussi au cœur des attentes des personnes malades et des usagers du système de santé. Il doit, comme le rappelle le rapport, disposer d’une desserte routière de qualité, de voies de dépose rapide pour les ambulances et les taxis, de parcs de stationnement pour les véhicules particuliers à proximité raisonnable des différents services. Mais qui doit financer tout cela ? Les ressources des centres hospitaliers ne sont déjà pas au beau fixe. Et la logique veut que ce soit l'État qui se charge de mettre à disposition les moyens pour parvenir à répondre à cette mission de service public. Le Rassemblement national préconise l'installation d'au moins un parking gratuit par hôpital public. Pour qui prioritairement ? Et combien de places ? La France insoumise va plus loin. Ses députés ont lancé une pétition en ligne en préambule de la niche parlementaire du groupe Insoumis à l’Assemblée nationale le 27 novembre. Ils exigent la gratuité complète et immédiate de tous les parkings des établissements de santé. L'objectif : supprimer la gestion des parkings à des sociétés privées. Il est vrai que la concentration existe entre quelques opérateurs (Effia, Q-Park, Indigo) qui se partagent quelques millions d'euros de redevance par an. Alors que le malade, sa famille et le personnel soignant peuvent se retrouver à payer plusieurs dizaines d'euros par jour de stationnement. Les socialistes, s'appuyant sur différents exemples dans des hôpitaux de proximité, préconisent un entre-deux. Avec le principe de gratuité sur les premières heures de stationnement. Et la gratuité totale pour les malades et le personnel médical. Dans le Gard, le CHU de Nîmes propose une gratuité pour la première heure sur l'un de ses parkings. Sinon, le tarif peut monter jusqu'à une dizaine d'euros pour une journée. Alors que c'est totalement offert à Bagnols et Alès. On le voit, les choix sont différents d'une ville à l'autre. Mais tout cela reste hautement sensible. Dans un contexte économique dégradé où tout le monde cherche des sous. 

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