Étaient présentés, en afterwork, des axes de recherche et des projets du CHU de Nîmes lauréats des dispositifs d'accompagnement du Pôle universitaire d'innovation de Montpellier en 2025. Suivait le lancement de l'appel à projets « Recherche translationnelle » commun UM-CHU de Nîmes.

Pour Frédéric Rimattei, directeur général du CHU de Nîmes : « Avec Montpellier, nous avons une envie commune fort structurante au service de l'innovation et de la recherche. Ensemble, avec cet objectif, nous avons choisi de transformer la vitalité académique et hospitalière universitaire de nos territoires en un véritable levier de développement d'attractivité pour l'ensemble des pratiques. »

Chaque année, il faut dire que le CHU de Nîmes consacre plus trois millions et demi d'euros à la recherche et à l’innovation dans le cadre d'un plan nommé Pari 2030. La structure mène un travail de fond et les moyens doivent les accompagner… Les résultats ? Accentuer le rôle de l’impression 3D, approfondir des applications connectées pour accompagner les soins à domicile, nouveaux étuis péniens, les start-up ont de quoi dire et faire si on leur met le pied à l’étrier.

« Le CHU illustre notre volonté d'ancrer l'innovation au cœur même de l'hôpital et de son territoire grâce à cette richesse, nous devons l'exploiter encore davantage ! Je crois que nos échanges d'aujourd'hui serviront à développer des projets translationnels conjoints. »

Ici, on constate un écosystème particulièrement brillant et actif. Une saine ambition, claire et continue, un moteur pour la recherche et l'innovation en santé au service du territoire.

« Tout cela témoigne de notre conviction à partager l'innovation en santé, c’est une nécessité pour qu'elle améliore, chaque jour, le parcours de soins de nos malades et les conditions de travail des professionnels de santé. Je souhaite donc remercier chaleureusement toutes celles et ceux d'entre vous qui contribuent à cette dynamique. »

Évoquant cette initiative qui témoigne d'un nouveau dynamisme insufflé, Michel Prudhomme, président de la Commission médicale d'établissement (CME) du CHU de Nîmes, poursuit : « Tout cela crée un environnement propice à l'obtention de financements nationaux et internationaux. Merci à l'ensemble des chercheurs et des enseignants. Cette convergence entre la recherche fondamentale et la recherche est unique en France. C'est un signal fort qui nous rassure et qui nous oblige, non pas les uns et les autres mais les uns avec les autres, à faire perdurer cette dynamique entre le CHU et notre université. C’est un moment historique. »

Au tour de Philippe Augé, président de l'université de Montpellier, de prendre la parole : « Il faut faire en sorte que leurs recherches se transforment en innovation, pas en une idée abstraite. Notre volonté est de travailler ensemble, de faire ensemble grâce à des synergies locales pour permettre un développement de ces collaborations. »

L’écosystème tissé entre Nîmes et Montpellier développe une belle visibilité qui constitue l’imagine, rare, qui permet de décrocher des financements inespérés sans cet effort commun.

Vint ensuite la présentation des stratégies « innovation » du Chu de Nîmes et de Montpellier. Avec Xavier Garric, référent innovation du CHU de Nîmes et Philippe Combette, vice-président « Partenariats et Innovation » de l'Université de Montpellier.

Xavier Garric a présenté le projet « Peasy ». Le projet « DM Connect » l’a été par Laure Roux, lauréate du Booster Innovation Montpellier (BIM) et la « Plateforme hospitalière d’innovation pharmaceutique a été passé en revue par Ian Soulairol, lauréat de l'appel à projet In-Lab Engineering (ILE).

Jean-Philippe Lavigne, vice-président Recherche du CHU de Nîmes, mais aussi vice-doyen de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes a présenté des axes de recherche (pari 2030) du CHU de Nîmes. Quatre thématiques principales avec en priorités les infections, l'immunité, la thrombo-inflammation et la santé de la femme.

Du côté des neurosciences, là aussi, quatre thématiques constitutives. Les biomarqueurs (diagnostic et pronostic), les thérapies innovantes et la compréhension de leurs mécanismes. Les interactions entre environnement et physiopathologie. Enfin, la recherche interdisciplinaire n développement.

Le parcours patient personnalisé en oncologie est, lui aussi, à l'ordre du jour avec trois thématiques spécifiques. La prédiction de réponse et biomarqueurs, la thérapie guidée par l'image et l'optimisation thérapeutique du parcours de soins.

L'opticritic ? Ce sont les optimisations thérapeutiques du patient critique ! Quatre axes avec les optimisations des thérapeutiques et hémodynamiques, les optimisations des thérapeutiques interventionnelles du patient critique. On pense aussi aux innovations interventionnelles visant à prévenir les complications péri-opératoires et, enfin, les optimisations organisationnelles du parcours du patient critique.

Dernier point, les données de santé et les approches adaptatives. Cinq thématiques ! Les biomarqueurs (radiologie), l'exploitation secondaire des données de santé à des fins de recherches, les biomarqueurs associés au mouvement et au handicap et, pour finir, la recherche et l'innovation en technologies pharmaceutiques recherche clinique en pratiques pharmaceutiques.

Enfin, Frédéric Rimattei, Michel Prudhomme, Philippe Augé et Jean-Paul Cristol ont annoncé le futur AAP commun entre le CHU de Nîmes et l’université de Montpellier.