VILLENEUVE-LEZ-AVIGNON À La Garance, on cherche encore des médecins traitants
Il y a un peu moins d’un an, en février 2021, la résidence séniors La Garance ouvrait ses portes dans le Domaine de Belcombe, pas très loin du lycée Jean-Vilar. Une belle structure contenant 77 logements allant du studio au T3, répartis sur trois étages.
Les résidents peuvent venir de toute la France seuls ou en couple, profiter de la belle bibliothèque, de la salle de sport, du salon télé, d'une salle de sport… Le tout dans un cadre très chaleureux et sécurisé, entourés d’animaux de compagnie. « La différence avec une maison de retraite, c’est que notre structure n’est pas médicalisée. On favorise l’autonomie de nos résidents à 300% », atteste Marie-Pierre Tate, directrice de La Garance.
La résidence séniors accueille beaucoup de personnes qui ne veulent plus vivre seules. C'est l'occasion pour elles de se rapprocher de leurs enfants et petits-enfants ou tout simplement de se faciliter le quotidien. Parfois, elles viennent le temps de la réadaptation après une opération. Le principe est simple : les résidents payent un loyer qui prend en compte aussi la ligne téléphonique, Internet et l'électricité et disposent en échange d’un espace à eux, avec leurs meubles, mais aussi des lieux communs de la résidence.
« Si chaque docteur acceptait de prendre un ou deux résidents, ce serait l'idéal »
Tous sont encadrés par une douzaine de collaborateurs qui se relaient 24/24h, 7/7 jours. Ils profitent d’un réseau de professionnels de santé qui viennent régulièrement (pédicures, infirmiers ou kinésithérapeutes). Là où le bât blesse, c’est sur la question des médecins traitants. Depuis un an, l’équipe de La Garance peine à en trouver pour assurer le suivi des résidents. Une dizaine d’entre eux n’a pas de docteur actuellement.
« C’est souvent une des premières questions que les familles nous posent : comment on assure les soins ? Ce manque de médecins gêne le développement de la résidence », reconnaît Marie-Pierre Tate. Beaucoup de docteurs refusent d’ajouter de nouveaux patients à leur carnet d’adresses déjà surchargé et les conséquences du numerus clausus se font probablement sentir. Depuis la fin de l’année 2021, La Garance est parvenue à trouver un nouveau médecin mais ce n’est pas assez : « Si chaque docteur acceptait de prendre un ou deux résidents, ce serait l'idéal », insiste Marie-Pierre Tate.
Carole Estran, sa collaboratrice responsable de la commercialisation, a contacté le Conseil de l’ordre qui l’a renvoyée vers la CPAM : « Tout le monde se renvoie la balle », déplore la directrice, qui en parallèle, a écumé les différents cabinets des environs. Elle espère vite trouver une solution pour continuer à proposer un service optimal dans sa résidence séniors.
Marie Meunier
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