C'est une saison sportive à vite oublier pour les sportifs gardois et leurs supporteurs. Et il n'y a pas un club, une discipline pour rattraper le coup. Prenons le Nîmes Olympique. Est-ce nécessaire de refaire un topo ? Est-ce indispensable de revenir sur les raisons qui ont conduit notre équipe à sombrer à ce point-là ? Le seul enseignement de cette situation critique : finalement, il faut bien un vrai Nîmois pour essayer de sauver les meubles. Il reste cinq matches, espérons que les dieux du football puissent entendre les prières de chacun pour offrir un maintien à la fin de la saison. Et dans la foulée, accélérer les conditions cruciales pour changer le chapitre de ce Nîmes Olympique qui ne ressemble plus à grand chose. Toujours à Nîmes, du côté de l'USAM, la saison n'est pas exceptionnelle non plus. Alors que ces dernières années, la Green Team nous avait habitués à des premières places et à l'Europe, c'est la soupe à la grimace. Mais le renouveau attendu la saison prochaine avec l'arrivée d'un nouveau coach de l'autre côté du Vidourle, sans compter la montée de plusieurs jeunes joueurs issus du centre de formation vert et blanc, pourrait renverser la vapeur. Enfin, la désillusion est totale chez les rugbymens. La saison est déjà terminée pour le RCN qui s'est incliné, au stade Nicolas-Kaufmann, 28-15, en match de barrages d'accession en Nationale. Le RCN restera encore un an de plus en Nationale 2 malgré les promesses de la direction en place qui s'était engagée à tout révolutionner. Les mystères du sport, aussi impénétrables que les dieux… Un mot pour conclure sur le seul léger rayon de soleil du week-end avec la victoire de l'OAC. Celle qui lui échappait depuis si longtemps est arrivée. Dans les arrêts de jeu à Toulon. Mais ce sera insuffisant pour se maintenir en National 2. Avec un championnat à trois groupes l'an prochain et cinq descentes sur 14 clubs, la messe semble dite. Pour les plus grands regrets de tous les Alésiens et Gardois amoureux de l'OAC. Bien sûr, et c'est la magie des compétitions sportives, ce n'est que partie remise. Les prochaines années, la chance et de meilleures dispositions offriront à coup sûr de nouvelles espérances…