Publié il y a 11 mois - Mise à jour le 24.04.2023 - Corentin Corger - 5 min  - vu 3928 fois

LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce lundi 24 avril

Rani Assaf, président du Nîmes Olympique

- Yannick Pons

Comme chaque jour du lundi au vendredi, découvrez l’essentiel de l'actualité sportive gardoise en quelques infos.

Nîmes Olympique

Le président à la Bastide. Samedi soir, un ressort s’est cassé au stade Charléty où Nîmes Olympique s’est lourdement incliné 3-0. Car trop rarement, les Crocos ont montré dans leur état d’esprit qu’ils se battaient pour maintenir le club en Ligue 2. Et cela se paie forcément dans les résultats. À six journées de la fin, le NO est toujours 19e avec sept points de retard sur le premier non relégable. Le National tend les bras aux Nîmois mais il reste encore une infime chance de se sauver avec 18 points encore en jeu et la chance d’affronter quatre concurrents directs sur la fin de saison. Une situation sportive que déplore Rani Assaf. Le président du club était présent cet après-midi à la Bastide pour rencontrer les joueurs dans l’espoir de créer un ultime électrochoc. « L’objectif, c'est de remporter les trois finales qui arrivent à domicile face à Pau, Valenciennes et Dijon. Si tu perds un de ces matches, c’est fini », confie le président ajoutant qu’il faudra même gagner quatre rencontres sur six pour espérer se sauver. Le défi est immense et le manque de détermination aperçu samedi soir ne le rend pas optimiste : « Il n’y a pas de révolte. A-t-on les moyens de battre ces équipes ? Sur le papier oui, mais on n’arrive pas à se transcender. J’ai un doute sur les capacités des mecs à pouvoir le faire. À eux de me prouver que j’ai tort. » Le patron du NO espère un revirement de situation pour éviter une descente qu’il considère comme « terrible » pour le club, car il serait très difficile de remonter dès l’année prochaine. Rappelons qu’en National, il y aura à nouveau six descentes sur l’exercice 2023/2024 et seulement deux montées. La concurrence sera dure avec ceux qui ne seront pas montés cette année et les autres relégués de Ligue 2 qui auront les mêmes ambitions de remonter, à l’image de Dijon, également en fâcheuse posture.

Jens Thomasen est blessé au coude • Photo Yannick Pons

Des nouvelles de Thomasen. Comme le disait l’ancien président de la République Jacques Chirac, « les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ». Cette formule s’applique actuellement au Nîmes Olympique. En plus de repartir avec zéro point de la capitale, les Gardois ont perdu un joueur supplémentaire alors que l’infirmerie est déjà bien remplie avec huit absents avant cette rencontre de la 32e journée. À l’heure de jeu, Jens Thomasen a hurlé de douleur après être retombé au sol. Il a été évacué sur civière. « Il a une luxation du coude et peut-être une fracture du bras. Les médecins lui ont injecté de la morphine tout de suite, tellement il souffrait », réagissait son coach Frédéric Bompard après la défaite, s’en voulant de ne pas avoir sorti son milieu à la pause, lui qui s’était déjà retourné le pouce. Les nouvelles sont un peu plus rassurantes ce lundi. Le milieu a passé des premiers examens qui ne révèlent pas de fracture. « Heureusement, il n’y a rien de cassé », soufflait son coach. On se dirigerait plutôt vers une subluxation du coude. Un verdict moins grave qui pourrait peut-être permettre au joueur de revenir pour disputer les derniers matches. Il manquera en tout cas la réception de Pau samedi à 19 heures. Jens Thomasen passe des examens complémentaires en cette fin d’après-midi.

René Girard sur le plateau d'Objectif Gard, le 21 octobre 2021, avec le maillot Catavan. Il avait participé à l'émission en compagnie d'Antoine Sauli • Photo Corentin Corger

« C’était un fonceur ». Révélé ce matin par Objectif Gard (cliquer ICI), Antoine Sauli est décédé à l’âge de 79 ans au CHU de Nîmes. Ce chef d’entreprise fait partie de l’histoire du Nîmes Olympique car avec sa marque d’outillage Catavana, il a été sponsor du club de 1986 à 1992 sous la présidence de Jean Bousquet. Une personnalité qu’a bien connue René Girard, revenu au NO en 1988 pour terminer sa carrière de joueur avant de prendre des fonctions au club. « C’est quelqu’un que j’appréciais beaucoup et je pense que c’était réciproque. C’était un fonceur qui croyait en ce qu’il faisait. Il avait des ambitions et je pense qu’il aurait aimé devenir président. Il avait travaillé pour ça et il aurait fait avec grand plaisir », commente l’ancien international. En 1995, Antoine Sauli faisait partie des candidats pour reprendre le club, mais cela ne s’était finalement pas fait. René Girard se souvient surtout de la période où il avait ensuite la charge du recrutement aux côtés de celui que l’on surnommait le Bernard Tapie nîmois. « On était en deuxième division et quand on voulait aller voir rapidement un joueur, il mettait à disposition son petit avion de sept, huit places. On a pas mal tourné ensemble. Je me souviens d’une expédition au Portugal », complète le Vauverdois qui avait revu "Toni" lorsque les deux hommes étaient simultanément sur le plateau d’Objectif Gard en octobre 2021. Ils s'étaient également recroisés un an plus tard pour célébrer les 40 ans de l'Amicale des anciens du Nîmes Olympique. 

Retrouvez ci-dessous le passage d’Antoine Sauli dans l’émission Bonsoir le Gard ainsi qu’une interview réalisée en novembre 2021 :

FAIT DU JOUR Antoine Sauli (Catavana) : « Rani Assaf n’a rien à faire dans le football »

N3

La bonne opération pour Aigues-Mortes, la mauvaise pour Beaucaire. Le Stade Beaucairois a peut-être laissé échapper la montée en Nationale 2 ce week-end. Battu 2-1 sur le terrain de la réserve de Montpellier malgré un but de Groune, le SB 30 fait une très mauvaise opération car dans le même temps, le leader Béziers s’est imposé face à Onet-le-Château (1-0) avec un but en fin de rencontre. Désormais, les Gardois comptent sept points de retard sur les Héraultais et quatre sur la réserve de Toulouse qui a fait match nul 1-1 à Albères-Argelès. Dans le bas du classement, Aigues-Mortes a décroché une précieuse victoire dans le derby contre Bagnols-Pont (1-0). Cela permet aux Saliniers de s’accrocher dans la lutte pour ne pas tomber en R1 avec quatre points de retard sur la 9e place - détenue par la réserve de Rodez - synonyme de maintien en N3. Quant au FCBP, cette défaite est celle de trop et elle officialise la chute en Régionale 1. Lors de la prochaine journée, Aigues-Mortes (11e) se déplacera à l’Union Saint-Jean (13e), Beaucaire (3e) recevra Béziers (1e) et Bagnols-Pont (14e) recevra la réserve de Montpellier (6e).

Rugby Club Nîmois

Vienne en quart. Vainqueur 16-10 de son match de barrage face à Niort, Vienne sera l’adversaire du RCN en quart de finale de Nationale 2. Une formation que les hommes de Guillaume Aguilar connaissent déjà pour l’avoir affronté deux fois cette saison en phase régulière. Battus 22-18 en novembre au match aller, les Nîmois s’étaient imposés 24-20 à domicile le 25 mars dernier. On peut imaginer que le leader fera respecter la hiérarchie face au cinquième. Même si dans les matches couperet tout est remis en cause. Le match aller aura lieu à Vienne le 6 ou 7 mai. Le match retour est déjà programmé au dimanche 14 mai à 15 heures au stade Kaufmann. Jusqu’au 1er mai, la place est au tarif de 5 euros sur la billetterie en ligne (cliquer ICI) et passera ensuite à 10 euros. Une échéance que les Nîmois ont commencé à préparer ce week-end avec un stage de cohésion organisé au camping de l’Espiguette, au Grau-du-Roi. Avec la présence d’une préparatrice mentale pour travailler sur la gestion du stress. Un moment qui s’est voulu studieux, mais aussi festif.

Corentin Corger

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