Publié il y a 20 jours - Mise à jour le 21.09.2024 - Lïana Delgado - 3 min  - vu 2586 fois

NÎMES Sauvons Nîmes Olympique lance un appel aux nouveaux adhérents

Sauvons Nîmes Olympique, le bureau

Le bureau de SNO lors de l'assemblée générale. 

- Photo Lïana Delgado

L’assemblée générale annuelle de l’association Sauvons Nîmes Olympique s’est déroulée ce samedi 21 septembre. Le nouveau bureau a été élu et les prochains objectifs ont été donnés.

Ce samedi matin, l’association Sauvons Nîmes Olympique a organisé son assemblée générale annuelle, au bar Le Victor Hugo. Seulement une trentaine d’adhérents étaient présents. Avec peu de changement, le nouveau bureau a été élu. L’ancien joueur Alain Espeisse a de nouveau été choisi. Il co-présidera avec Patrick Fustier, ancien secrétaire. “Je prends cette élection comme une forme de responsabilité par rapport aux adhérents. Je pense que les membres du bureau ont aussi voulu faire passer un message en me demandant de présider. Je suis un supporter indépendant qui suit le Nîmes Olympique depuis mon enfance. Tous peuvent s’impliquer et être importants au sein de l’association. On a besoin d’eux pour qu'ils nous apportent leurs idées et leurs savoirs faire”, confie le nouveau président.

Patrick Fustier et Alain Espeisse, les nouveaux présidents de Sauvons Nîmes Olympique.
Patrick Fustier et Alain Espeisse, les nouveaux présidents de Sauvons Nîmes Olympique.  • Photo Lïana Delgado

Plus d’adhérents et plus impliqués

Sauvons Nîmes Olympique compte près de 1 600 adhérents. L’objectif est d’atteindre les 5 000 membres pour être plus porteur auprès de la ville de Nîmes et du club. Le dernier à avoir pris sa carte est un certain Mécha Bazdarevic qui vient rejoindre une longue liste d’anciens joueurs et entraîneurs des Crocos à soutenir cette cause qui demande le départ de l’actionnaire majoritaire et président Rani Assaf. “Nous ne sommes pas là pour mettre Rani Assaf dehors, mais pour préparer son départ le plus rapidement possible et être prêt à être actif afin d’avoir un lien avec le prochain propriétaire. Aujourd’hui, on manque de visibilité. Si chaque membre demande a deux personnes de nous rejoindre, le nombre d'adhérents peut se multiplier. Autour de vous, faites adhérer”, incite Alain Espeisse.

Le bureau de l’association est demandeur de nouvelles idées pour avancer. “On demande de l’implication de la part des adhérents. Pour cela, on réfléchit à mettre en place des groupes de travail pour ceux qui souhaitent s’impliquer avec nous”, affirme Dimitri Pialat, vice-président des Gladiators et du SNO. Les groupes de travail seront divisés en plusieurs thèmes de réflexion afin de trouver la meilleure stratégie pour apporter de réelles solutions. Principalement gagner de la visibilité au sein de la population locale et des supporters Gardois pour acquérir de nouveaux adhérents, penser à collaborer avec les clubs amateurs locaux, réfléchir à un projet de rénovation du stade des Costières et se rapprocher des politiques pour avoir leur confiance dans le projet.

Une association porteuse d’espoir

“Cette association répond à une réactivité pour être un interlocuteur privilégié avec le futur repreneur et la municipalité en place qui pourra nous considérer. La voix du peuple nîmois à travers ce collectif doit être prise en compte pour éviter une nouvelle fois des errances qu’on vient de connaître avec le parcours de Rani Assaf. J’attends de cette association qu’elle soit audible et crédible auprès des autorités et du club”, confie Michel Viala, adhérent du SNO et ancien dirigeant de l’association Nîmes Olympique pendant 21 ans.

Le point a aussi été fait sur la levée de fonds. Le projet CrocoSocios a déjà réuni 443 donateurs pour une valeur de 28 000 €. Seulement, aucune entreprise gardoise n’a encore adhéré au projet. Le SNO est en train de se pencher sérieusement pour trouver une solution afin que les sociétés trouvent aussi leur compte à participer au projet. “On démarche et on prend contact, mais pour l’instant, nous dépendons de la situation bancale du club et les entreprises ne souhaitent pas sauter le pas”, explique Dimitri Pialat. Au-delà du financier, l’important pour le collectif est de gagner en nombre d’adhérents et que les membres deviennent de plus en plus acteurs du projet. “L’espoir est encore là, mais nous devons être plus unis et travailler ensemble”, concluent les présidents. 

Lïana Delgado

Nîmes Olympique

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