Publié il y a 4 mois - Mise à jour le 02.08.2024 - Norman Jardin - 3 min  - vu 248 fois

PRATIQUES INSOLITES L’Ultimate, le sport où le ballon est un disque

L'Ultimate 

- Photo : Clapas disc de Nîmes

L’Ultimate, qui est en pleine expansion, marie les traditionnels sports collectifs avec le frisbee.

Tout le monde connait l’instrument principal de notre pratique insolite de cette semaine, sous le nom de « Frisbee ». Mais si le disque en plastique fait le bonheur des vacanciers sur les plages depuis les années 1960, cela n’a rien à voir avec l’Ultimate. Ce dernier est un sport collectif qui utilise le disque, ou le frisbee, comme d’autres se servent d’un ballon. Il oppose deux équipes de sept joueurs dont l’objectif est de marquer des points en progressant sur le terrain par des passes successives vers la zone d'en-but adverse et d'y rattraper le disque. Dans le Gard, il est possible de pratiquer l’Ultimate au Club Clapas Disc de Nîmes.

Physique, technique et tactique.

Son président, Florian Roquefort détaille les variantes : « Il y a les catégories sur plage, en gymnase, à 5 contre 5, pour ces deux pratiques, mais pour l’extérieur, c'est 7 contre 7 sur l’équivalent d’un demi-terrain de football ». Le club, qui possède une équipe mixte, ambitionne de pouvoir présenter une équipe féminine. Dans ce sport, il faut savoir être technique puisque l’on doit pouvoir réaliser des coups droits et des revers, un peu comme au tennis. C’est aussi une discipline physique parce que le joueur doit faire de nombreuses courses et les rencontres peuvent durer 90 minutes à certains niveaux avec parfois trois matchs dans la même journée (N1 et N2).

Florian Roquefort, le président de club nîmois. • Photo : Norman Jardin

Si l’aspect tactique a aussi son importance, il faut avoir une attitude irréprochable sur le terrain. « Il est indispensable d’avoir un bon état d’esprit, car c’est le seul sport qui est autoarbitré. Il n’y a pas d’arbitre. Il faut donc connaitre le règlement. Ça fonctionne avec le fair-play. À la fin du match, les deux équipes se réunissent pour un débriefing sur le match et l’aspect fair-play. À la fin du championnat, il y a un classement sur l’état d’esprit affiché » explique le président du club gardois. Bien que ce sport soit sans contact, le pratiquant n’est pas à l'abri d’un coup involontaire.

Peu de clubs dans le Sud de la France

L’ultimate est un sport qui tourne bien rond et le club nîmois se défend bien : « En indoor, l’équipe de N3 vient de descendre en Régionale. En mixte extérieur on est en N3, en open extérieur, on monte en N2, en plage, nous sommes vice-champions de France en catégorie masters (plus de 30 ans) et champion de France en plus de 40 ans » se félicite Florian Roquefort. Pour cette discipline, qui est « de plus en plus pratiquée dans les collèges et les lycées », c’est surtout dans la moitié nord de la France que l’on trouve des clubs. Pour les sudistes, il y a tout de même Nîmes, Toulouse, Pézenas, Marseille et Aix-en-Provence.

L’équipe nîmoise. • Photo : Clapas disc de Nîmes

À Nîmes, le club s’entraîne à La Bastide les jeudis soir (20 h et 22 h) et il aimerait décrocher le créneau 19 h-20 h pour les plus jeunes. Combien cela coûte-t-il de pratiquer l’Ultimate à Nîmes ? Florian Roquefort détaille les tarifs : « On fournit les disques, les chasubles et les maillots pour les compétitions. Il faut avoir un short et des crampons, comme au football. Il faut payer la licence 90€ pour la compétition, 60€ pour le loisir et pour les juniors ». À vous de jouer !

Norman Jardin

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