"DÉJEUNER CHEZ WITTGENSTEIN", DU MARDI 10 AU SAMEDI 14 JANVIER 2012 AU CRATÈRE D'ALÈS
DÉJEUNER CHEZ WITTGENSTEIN de Thomas Bernhard et Frédéric Borie se joue au Cratère d'Alès, du mardi 10 au samedi 14 janvier 2012.
Un théâtre d’acteur. Tout, dans ce huis-clos dont la partition est tragique, cinglante, mais à la fois drôle, repose sur le jeu des comédiens. C’est une pièce qui nécessite une direction d’acteurs précise et exigeante, jusqu’au moindre détail, un travail d’orfèvre. Frédéric Borie que l’on connaît bien ici (l’Abbé du Chayla dans « La Nuit des Camisards » et Platonov l’année dernière), avait depuis longtemps l’envie de monter Thomas Bernhard. Etudiant au Conservatoire, il avait été marqué par un extrait conséquent mis en scène par Ariel Garcia Valdez avec Richard Mitou. Déjà, Richard avait su donner toutes les nuances et la dimension de jeu nécessaires au rôle de Ludwig Wittgenstein. Frédéric Borie rejoint l’équipe du Cratère au titre d’artiste associé pour les trois prochaines années. Pour marquer cette nouvelle association, il nous convie à ce déjeuner impitoyable dans la grande proximité qu’offre la Salle d’à côté, comme si nul regard extérieur ne venait troubler l’absolue intimité des comédiens.
Dans une famille de la grande bourgeoisie autrichienne, deux sœurs, comédiennes à leur temps perdu, vont chercher leur frère, philosophe et pensionnaire à l’Asile psychiatrique de Steinhof. Elles veulent reformer la fratrie de leur jeunesse et sortir leur frère de l’hôpital. En trois actes, l’avant-repas, le repas et l’après-repas, Bernhard brosse avec férocité un portrait étouffant et satirique non seulement d’une névrose familiale, mais de la société autrichienne tout entière, considérant « la maladie », comme un mal répandu à l’échelle du pays.
Comment une société qui, à prime abord, semble aussi conservatrice, aussi réglée, où rien ne dépasse, a bien pu produire des artistes tels : Robert Musil, Anton Bruckner, Egon Schiele, Arthur Schnitzler, Leo Perutz, Stephan Zweig, Arnold Schoenberg, Elfriede Jelinek ou encore Thomas Bernhard ? Des artistes en révolte qui tous, de façon plus ou moins virulente, âpre, dénoncent l’hypocrisie de cette société qui impose son moule, rejetant ses éléments les plus sensibles. Toute l’œuvre de Bernhard est imprégnée du désespoir que lui inspire la société autrichienne. Et comme, pour lui, le rire s’impose comme moyen de survie à cette insoutenable réalité, il nous propose un théâtre féroce, à l’écriture décapante, incisive qui produit un effet de comique glaçant, basé sur l’absurde et l’humour noir.
Tarif : 13€ - 11€ - 8€
Représentations :
- MA. 10 JAN. 20h30
- ME. 11 JAN. 20h30
- JE. 12 JAN. 19h00
- VE. 13 JAN. 20h30
- SA. 14 JAN. 20h30
Alès-Cévennes
Voir PlusAlès-Cévennes
ALÈS La CGT annonce un 1er mai placé sous le signe de la paix et de la solidarité
Actualités
SAINT-CHRISTOL-LÈS-ALÈS Le nouveau Weldom a ouvert ses portes
Actualités
ALÈS Albane Julien, une boutique dédiée au bien-être de vos animaux de compagnie
Faits Divers
ALÈS Corps repêché dans le Gardon, la victime vient des Vosges
Patrimoine
AUJAC Le château du Cheylard devient centre de ressources documentaires historiques
A la une
FAIT DU SOIR Anduze en alerte inondation... le temps d'un exercice à l'IMT Mines Alès
Actualités
CÉVENNES Une saison riche en évènements pour La Bambouseraie
Environnement
CORCONNE Le réseau d'eau s'étend mais pas de permis de construire avant plusieurs années
Faits Divers
GARD Une mère de famille organise une expédition punitive contre son mécano
Faits Divers
ALÈS Une femme se suicide, son corps repêché dans le Gardon
Faits Divers
ALÈS Un corps qui flotte dans le Gardon ce mercredi matin, les secours sur place
Actualités
SAUVE La Maison des enfants extraordinaires finaliste du concours La France s’engage
Actualités
ALÈS Comme J'aime devient Bodysano, un centre spécialisé minceur et esthétique
Patrimoine