Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 18.02.2012 - stephanie-marin - 1 min  - vu 150 fois

ALÈS : LA COLÈRE GRONDE CHEZ LES POLICIERS SUITE À LA RELAXE DE QUATRE JEUNES INCENDIAIRES PRÉSUMÉS

Les policiers crient au scandale suite à la relaxe des quatre jeunes alésiens, jeudi après-midi, au terme de leur comparution immédiate au tribunal de grande instance d'Alès. Les individus âgés de 18 à 20 ans avait été interpellés dans la soirée du mardi 14 février pour deux d'entre eux -- le mercredi 15 février pour les deux autres -- sur le stade du quartier de Rochebelle où une dizaine de poubelles étaient en train de prendre feu.

Placés en garde à  vue au commissariat d'Alès puis présentés jeudi 16 février dans l'après-midi, les quatre Alésiens, originaires du quartier de Rochebelle, ont été relâchés au bénéfice du doute, pour faute de preuves. Cette affaire n'en restera pas là. Le parquet qui avait demandé de la prison ferme a fait appel du jugement.

De leur côté, les policiers d'Alès, représentés par Jean-Marc Rouvière, délégué syndical de l'Unité SGP Police Force Ouvrière, ne comprenant pas la décision de la Justice, expriment leur colère : "C'est tellement difficile d'interpeller en flagrant délit [...] et quand on les a, on les lâche. C'est désolant pour la population" a-t-il déclaré au micro de nos confrères de France Bleu Gard Lozère, rappelant que le quartier de Rochebelle était l'une des cibles les plus prisées des malfrats avec régulièrement des "feux de voitures" mais aussi des dégradations du mobilier urbain. "Mais tout ça, la Justice s'en moque."

Stéphanie Marin

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