Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 01.08.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 529 fois

GARD Loup où es-tu, que fais-tu ? La menace est grande...

La venue des loups surveillée de très près dans le Gard. Photo d'illustration.

Promenons-nous dans les bois tant que le loup n'y est pas... Oui promenons-nous dans les bois, pour l'heure le loup n'y est pas. Mais la menace est grande sur notre département (Dernière estimation pour tout le territoire français : 240 loups). A tel point que depuis le 27 décembre 2012, le Gard a été intégré au réseau loup géré par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Ce réseau est un outil de suivi patrimonial pour rendre compte des tendances d’évolution des aires de répartitions et de la démographie dans un objectif de mesurer l’état de conservation de l'espèce protégés.

Alors bien sûr pour l'heure, inutile de crier au loup. La bête sauvage souvent illustrée dans les contes pour enfants, n'a pas encore posé ses bagages sur notre territoire, mais cela pourrait un jour arriver. "L'élevage bovin, même s'il est moindre qu'avant, est bien représenté dans notre département" explique Didier Bros, responsable du Réseau loup au service départemental du Gard de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage installé à La Calmette. Et l'odeur de cette viande fraîche pourrait attirer ces loups dont quelques "individus insolés" se trouvent non loin du Gard, en Lozère. "D'après des observations de naturalistes et de promeneurs, ils seraient dans le Nord de la Lozère et au centre, au Causse Méjan. Il s'agirait de quelques individus isolés qui colonisent le territoire. Les loups sont aussi en Ardèche."

Alors prenant le loup par les cornes ou plutôt le loup par les canines, la préfecture du Gard a décidé de mener une action concrète à destination des éleveurs et ce depuis 2010 avec une nouveauté en 2013, la venue des correspondants du Réseau loup dont Didier Bros fait partie. Un dispositif mis en place suite à une apparition du loup à la fin des années 2000. "Un loup a été braconné. Et deux de ses pattes ont été retrouvées à deux endroits différents. L'une Lanuéjols et la seconde accrochée sur la porte du cimetière de Revens. Après analyse, il a été certifié qu'il s'agissait bien d'un loup." Depuis, l'animal n'a plus monté le bout de sa truffe mais comme on dit mieux vaut prévenir que guérir. Alors les éleveurs sont préparés à l'arrivée du loup, ils ont tous en tête les mesures de prévention et non de répression. Rappelons que le loup est un animal protégé et qu'il est interdit de se faire justice soi-même. En cas de massacre d'un troupeau, c'est à un membre de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage de procéder aux constations pour déterminer s'il s'agit bien d'un loup. Si c'est le cas, le préfet doit faire entendre sa voix sur la manière de lui faire quitter les lieux. "Des battues peuvent aussi être organisées. En France, 24 prélèvements d'individus sont autorisés chaque année. Au mois de juin 2013, on en comptait déjà 13" précise Didier Bros.

Si vous observez la présence d'un loup ou même simplement des indices, contactez les correspondants du Réseau loup au 04 66 62 91 10.

S.Ma

Stéphanie Marin

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