Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 22.10.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 181 fois

NÎMES. Campement de Roms de Caissargues : Le préfet finance le transport scolaire des primaires

Au mois de septembre, le Collectif Solidarité Roms du Gard pointait du doigt le problème de la scolarité au campement de Roms de Caissargues. Photo DR/S.Ma

Au mois de septembre, le Collectif Solidarité Roms du Gard criait au scandale (Lire ici).  En effet, six enfants des familles de Roms installées sur un terrain du Réseau Ferré de France, à la sortie de Caissargues à Nîmes, n'avaient pas pu faire leur rentrée scolaire. Ils étaient pourtant bien inscrits dans les écoles Mas de Ville, Charles-Martel et La Placette à Nîmes. Oui mais voilà, le campement étant situé trop loin de ces établissements, les enfants n'avaient d'autre choix que de sécher les cours. "Ils (les parents des enfants, Ndlr) ne peuvent pas payer les titres de transport scolaire de même que le carburant à mettre dans le réservoir de leur voiture pour ceux qui en ont une" précisait au mois de septembre, Françoise Akoum, membre du Collectif Solidarité Roms du Gard.

Il semblerait que leur cris de colère ait été entendu par le préfet du Gard, Hugues Bousiges, qui le 4 octobre dernier, lors d'une réunion avec les membres du Collectif s'est engagé à financer, avec l'enveloppe de 50 000 euros délivrée par le ministère de l'Intérieur et consacrée au dossier du campement de Roms de Caissargues, le transport scolaire des six élèves de primaire. La mise en place de ce transport qui se fera via les taxis Tango, devrait être effective dès la fin de ces vacances de la Toussaint, a confirmé l'adjoint au maire de Nîmes, Richard Tibérino, qui avait participé à la réunion en préfecture du Gard le 4 octobre dernier. "La préfecture et Tango (société de transport de l'agglomération nîmoise) doivent entrer en contact pour évoquer le sujet. Je veillerai à ce que Tango fasse un effort financier" assure l'adjoint au maire. A Françoise Akoum d'ajouter : "Nous attendons la rentrée pour voir si les mots du préfet vont devenir réalité." Sans quoi, il faudra compter, à n'en pas douter, sur une nouvelle mobilisation du Collectif.

A suivre donc...

S.Ma

Stéphanie Marin

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