Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 24.10.2013 - elodie-boschet - 2 min  - vu 148 fois

ALÈS Le collectif de soutien aux précaires frappe à la porte du maire

Les représentants du collectif de soutien aux précaires ont demandé à être reçus par le maire d'Alès. Photo DR/EB

En 2012, face à la "précarité croissante" sur le bassin alésien, le collectif de soutien aux précaires a lancé un projet d'accueil de jour pour les personnes sans domicile fixe. Objectif ? Favoriser l'émancipation et le mieux-être des gens de la rue via un lieu pour se poser, se reposer, participer à des activités et des ateliers. La Ligue des droits de l'homme (LDH) section d'Alès, l'Union syndicale Solidaires 30, la Confédération nationale du travail et l'Union locale de la CGT d'Alès ont présenté, avec l'ensemble des associations concernées, leur initiative auprès de la Sous-préfecture, du Conseil général et de la Mairie d'Alès afin d'obtenir un local adapté pour commencer leur activité. "Ils nous ont laissé entendre, par le biais de la responsable du Centre communal d'action sociale, qu'ils examinaient notre projet avec intérêt. N'ayant pas de retour de leur part, nous demandons depuis le mois de juillet à être reçus. Nous avons envoyé plusieurs courriers qui sont restés sans réponses. Le dernier date du 17 septembre" raconte Bernard Vire pour la CGT. Ce matin, tous étaient réunis sur le parvis de l'Hôtel de ville, prêts à aller voir en personne Monsieur le maire. "Nous venons aujourd'hui chercher les clés du local chez Monsieur Roustan" lance l'un d'entre eux. Ceci étant dit, le groupe se dirige a l'intérieur de la Mairie et présente leur demande à l'accueil, nourissant l'espoir d'être reçus par le maire. Une demande qui restera "à nouveau sans réponse" regrette Jacques Giniers de la LDH. "C'est tout à fait scandaleux. Il peut ne pas être d'accord avec nos idées mais la moindre des choses c'est de nous répondre !" Las de cette attente, le collectif a annoncé que "d'ici la fin du mois, d'autres moyens seront employés pour se faire entendre et avoir des solutions". Leur projet, qu'il aboutisse ou non, porte déjà un nom : l'Association des résidents de la rue en Cévennes (Aruc).

Elodie Boschet

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