Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 22.11.2013 - abdel-samari - 2 min  - vu 1236 fois

INTERVIEW Gaëtan Roussel se confie quelques minutes avant de monter sur la scène de Paloma à Nîmes ...

A deux heures de son concert dans la salle de musique Paloma à Nîmes, Gaëtan Roussel, l'ex-chanteur de Louise Attaque, a reçu ObjectifGard, dans sa loge, afin de se confier sur son nouvel album "Orpailleur" et sur sa tournée qui débute.

ObjectifGard : Votre nouvel album "Orpailleur" a des influences musicales très anglo-saxonne, comment l'expliquez-vous ?

Gaëtan Roussel : Ma culture musicale est avant tout anglo-saxonne, j'ai baigné dans la musique de The Clash (groupe de punk britannique, NDLR), de Violente Femme (groupe de punk folk américain, NDLR) mais aussi beaucoup dans la musique française avec Jacques Brel, Alain Souchon, Boby La Pointe mais aussi Alain Bashung. Quand je produis ma musique, elle est forcément influencée par mes références personnelles comme Gorillaz, Beck...

Est-ce que ce nouveau disque est une suite à Ginger, votre précédent album solo ?

Ce n'est pas une suite, il y a effectivement des passerelles entre les deux mais les deux disques sont différents. Dans Ginger, les sons s'entrechoquaient. Dans Orpailleur, ma voix est le fil conducteur. Le français y est plus présent. Maintenant, les deux albums ont une même origine : l'envie de produire et de mélanger les styles.

Pourquoi "Orpailleur" comme intitulé d'album ?

En studio, notre leitmotiv, c'était vraiment la recherche de nouveaux sons, de nouveaux mots, on était inlassablement dans cette recherche de nouveautés. Le mot "Orpailleur" est apparu évident. Et puis j'aime l'idée d'ailleurs présent dans orpailleur.

Durant votre tournée précédente pour Ginger, qui a duré deux ans, avez-vous une ville, un concert qui vous a plus marqué qu'un autre ?

Spontanément, je dirais celui des Francofolies de la Rochelle. Il s'est passé quelque chose de très particulier pendant le concert, je ne pourrais l'expliquer mais j'ai ressenti un truc un peu différent.

Vous souvenez-vous de vos passages dans le Gard, notamment à Nîmes et Sumène ?

Oui, parfaitement, dans les Arènes avec The Cure, comment oublier ? Et puis, une seconde fois, avec des invités en première partie, notamment Mickey 3D. A Sumène, c'est plus récent, en plein été, pour Ginger, un bon souvenir ...

Vous avez collaboré récemment avec le cinéma à l'occasion du film "Camille Redouble", est-ce que l'expérience vous a plu ? 

C'est totalement différent que la préparation d'un album mais c'est très intéressant. L'envie est la même, d'ailleurs, je touche du bois, d'autres projets sont peut-être dans les tuyaux.

Est-il possible de vous revoir un jour avec vos anciens groupes Louise Attaque et Tarmac ?

Ce n'est pas à l'ordre du jour, on va dire que pour le moment, ces groupes sont en sommeil.

Ce soir, c'est votre première fois à Paloma, dans quel état d'esprit êtes-vous à quelques minutes de monter sur scène ?

Un peu d'appréhension mais aussi une certaine forme d'impatience. Je suis content d'être là car ce travail sur Orpailleur a été difficile à emmener sur scène, cette ambiance studio doit revivre sur scène et cela a nécessité un très gros travail d'adaptation J'ai huit musiciens qui m'accompagnent sur scène, c'est un concert moins rock, si on peut dire, et plus scénographique avec plus de vidéos, c'est pour moi un vrai spectacle. Ginger pour le coup était plus frontal avec davantage d'énergie qu'Orpailleur.

Abdel Samari

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