Les regards d'ensemble nous apprennent parfois des choses, des plus surprenantes… Aujourd'hui, les deux poids lourds de la droite départementale, le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier, et celui d'Alès Max Roustan, ont marqué une étape importante dans leur campagne municipale. Le premier, candidat pour un troisième mandat, à inauguré en grande pompe sa permanence dans l'écusson nîmois. Le second, désireux de ne pas faire durer le suspense plus qu'il ne devait, a officiellement déclaré sa candidature. Jusque là tout va bien.
C'est sur la question du logo que l'unité de la droite locale pèche. S'attaquant à sa rivale socialiste qui a mis "un cache-sexe sur la rose au point" - comprenez l'absence du logo PS sur sa permanence -, le maire-candidat, fier de l'UMP et de son alliance avec l'UDI, a expliqué qu'on "ne met jamais son drapeau dans sa poche".
Qu'en est-il alors de son homologue cévenol qui refuse toujours de mettre le logo UMP sur son affiche de campagne ? “Je n’ai pas à cacher mon appartenance à l’UMP mais la politique nationale n’a pas grand chose à voir avec les choix pragmatiques que nous faisons localement. Je n’ai d’ailleurs jamais affiché ma couleur ailleurs que pour des mandats nationaux. A Alès une partie des gens qui votent pour moi sont de gauche…” . Ca méritait d'être relevé !
Coralie Mollaret