Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 27.10.2014 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 151 fois

NÎMES Les commerçants boudent ils Halloween ?

Photo d'illustration.

Importée d'Europe du Nord, la fête d'Halloween a fait surface dans l'hexagone il y a une dizaine d'année. Si l'engouement fût réel à ces débuts, les commerçants nîmois ne semblent plus très emballé  par l'évènement.

Alors que certains commerçants jouent le jeu et décorent leurs enseignes aux couleurs d'Halloween, peu sont ceux qui reconnaissent un vrai gain dans leur chiffre d'affaire. "On vend ce type de produit toute l'année, donc c'est comme une opération classique. Après, ça vaut la peine de le faire, car il y a quand même un marché", déclare M. Ennourine, directeur régional de la Foire Fouille, sans vouloir nous donner plus de précisions. Chez Gifi, pas de façade décorée, mais un rayon dédié à l'évènement : "On ne décore pas nos vitrines comme pour noël par exemple. Les clients connaissent notre fonctionnement, on a un ensemble de rayons que l'on modifie selon les évènements de la saison dont Halloween. Il faut s'adapter car si on passe à côté, on va le ressentir sur le chiffre d'affaire" précise M. Laval, cogérant du magasin.

"Notre chiffre d'affaire dégringole depuis 4 ans et Halloween ne fait pas exception"

Pourtant, du côté de Cap Costières, les commerçants semblent avoir tiré un trait sur Halloween, comme en témoigne Xavier Douais, président de l'association des commerçants ; "Halloween n'est pas un temps fort de notre activité. Commercialement, on est pas touché, du coup on en parle même plus. Il y a une dizaine d'année, on a testé, comme toute le monde. Mais culturellement, ce n'est pas installé dans notre région. Le chiffre d'affaire est meilleur pour une journée de St-Valentin ou pour une fête des pères par exemple."

En centre ville, rue de l'Aspic, la confiserie Glup's accuse le coup. "Nous avons décoré la boutique depuis huit jours déjà", reconnait M. Bataille, gérant de l'enseigne, en ajoutant ; "On le fait car il faut s'adapter, ça nous coûte un peu d'autant plus que j'en rajoute tous les ans mais malheureusement, les gens ne sont pas sensibles aux nouveautés. C'est toujours pareil, on connait le problème du centre ville. La première année de mon installation, oui, le 31 octobre était une bonne journée pour le chiffre d'affaire. Mais cela dégringolent depuis 4 ans et Halloween ne fait pas exception."

Baptiste Manzinali

Baptiste Manzinali

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio