Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 26.01.2015 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 350 fois

GARD Facebook et Twitter : nouvelles sources d'information des pompiers

Photo : VISOV (Volontaires Internationaux en Soutien Opérationnel Virtuel).

Le SDIS 30 est le premier centre de secours à avoir ratifié une convention cet après-midi avec l'association Visov (Volontaires Internationaux en Soutien Opérationnel Virtuel). Objectif : recevoir les informations des réseaux sociaux en cas de sinistre. 

L'importance des réseaux sociaux n'est plus à démontrer. Ces dernières années, responsables politiques et autorités administratives ont pris leurs quartiers sur la toile pour recevoir mais surtout, transmettre des informations directement avec leurs administrés. Cet après-midi, un pas de plus a été franchi dans la coopération 2.0. Le SDIS 30, par la plume d'Alexandre Pissas, président du conseil d'administration, et Gilles Martin, vice-président de l'association VISOV (Volontaires Internationaux en Soutien Opérationnel Virtuel) ont signé une convention de partenariat.

La coopération entre les deux organismes a été amorcée pendant les inondations meurtrières d'automne. En marge des interventions des secours, des bénévoles recoupaient les informations récoltés sur le net via une plateforme en ligne et transmettaient l'adresse au SDIS. Dans son discours de présentation, Gilles Martin se souvient du statut facebook d'une jeune fille qui appelait à l'aide : "Mon père est coincé dans les inondations à la Londe-les-Maures (Var)". "Peut-être que si nous n'avions pas transmis ce message aux pompiers, son père aurait été retrouvé noyé", suppose le vice-président. "Aujourd'hui vous avez une frange de la population qui n'appellera pas le 18 ou 112 et préférera délivrer leurs messages sur les réseaux sociaux", explique le colonel Simonet. "Tous les outils sont bons à prendre", renchérit le colonel Grohin.

Fiabilité de l'information ?

Reste l'éternelle question de la fiabilité de l'information. "Nous avons un avantage par rapport au téléphone, c'est l'image", répond Gilles Martin, qui prend pour exemple le barrage d'Alès. Durant les inondations, quelques internautes inquiets de la quantité d'eau retenue par le barrage avaient lancé la rumeur selon laquelle il allait céder. "Dans la plupart des cas, la communauté prend le dessus et dément l'information", soutient Gilles Martin.

Avec zéro subvention, l'association revendique son indépendance et surtout, sa volonté d'inciter ses partenaires à se familiariser avec ces nouveaux moyens d'information.

VISOV : http://visov.org/cms/

Coralie Mollaret

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