
Deux heures avant le début des Fous Chantants, une vingtaine de membres du Crac (Comité radicalement anti-corrida) se sont réunis devant les arènes pour distribuer des tracts au public venu nombreux. Parmi les membres, le président du comité, Jean-Pierre Garrigues, s'est une nouvelle fois fait remarquer en apostrophant le maire Max Roustan et son directeur de cabinet, Christophe Rivenq. Agacés et jugeant la manifestation inappropriée, ces deux derniers ont tourné les talons.
La colère de Garrigues n'est pas retombée pour autant. Et encore moins quand il apprend que les policiers municipaux lui retirent une partie des 3 000 tracts imprimés : "Ce tract inoffensif est retiré sur ordre de la police municipale. Pourtant, c'est notre manière de rendre hommage à Renaud et d'informer les personnes qui sont là". Mais manifestement, le coup d'éclat n'a pas eu l'effet escompté : les spectateurs étaient davantage intéressés par le show dans les arènes que celui qui se jouait à l'extérieur.
@M. DURET
Sauf erreur de ma part, il manque dans cet article un élément pourtant essentiel : le motif qui aurait justifié le retrait des tracts. Vous serait-il possible de réparer cet oubli car sans cette information, il est difficile de comprendre l’attitude des policiers dans un pays où l’on est censé jouir de la liberté de pensée et d’expression. Merci.