Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 20.05.2016 - elodie-boschet - 1 min  - vu 92 fois

IL Y A 4 ANS... Les anti-corrida mobilisés pendant la Feria d'Alès

Manifestation anti-corrida pendant la Feria d'Alès en mai 2012. Photo Mickaël Attiach.

20 mai 2012. La Feria d'Alès bat son plein. Devant les arènes du Tempéras, les anti se mobilisent pour défendre leur cause et tenter d'annuler les corridas programmées.

Il est 9h ce dimanche matin et la première corrida de la journée doit avoir lieu à 11h. Près de 250 personnes, les anti-corrida, sont massées derrière les barrières installées sur l'avenue Carnot. Ils font partie de diverses associations comme le CRAC Europe (Comité Radicalement Anti Corrida) ou encore la fondation Brigitte Bardot.

Au fil de la matinée, les esprits commencent à s'échauffer. Le représentant du CRAC, Jean-Pierre Garrigue, pointe du doigt "la présence d’un picador dans les arènes, une première à Alès". Il critique également la venue du portugais Rui Fernandes, dont un cheval a été éventré par un taureau dans les arènes de Séville. Il évoque une scène selon laquelle le torero aurait laissé son cheval "éventré, les entrailles jonchant le sol".

Entre anti et pros, les provocations vont bon train. Tandis que les opposants crient à la "torture" et dénoncent des "assassins", les aficionados ignorent leur présence ou répondent par des insultes ou des bras d'honneur. Sur place, le sous-préfet de l'époque, Christophe Marx, tente de calmer le jeu.

Puis, c'est la délivrance pour les anti : la corrida à cheval est annulée ! Ce n'est pas grâce à leur mobilisation mais en raison de pluies diluviennes qui s'abattaient, à ce moment-là, sur la capitale des Cévennes. Mais dès les nuages dissipés, la corrida de l'après-midi s'est déroulée comme prévu. De quoi donner encore du fil à retordre aux opposants.

Elodie Boschet

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