Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 10.06.2016 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 120 fois

NÎMES Bébé de 10 mois agressé : le père accusé nie, la mère soutient son mari

Le palais de justice de Nîmes. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

« Votre mari depuis le début explique que ce n’est pas lui. Ce n’est pas vous non plus », interroge Me Aoudia ? Face à elle l’épouse de l’accusé répond du tac au tac « ah non ». « Mais c’est qui alors » ? reprend la pénaliste nîmoise à la jeune femme. « Justement, c’est là question que l’on se pose », reprend la mère de famille.

D’un côté il y a les faits irréfutables, insoutenables : un bébé de 10 mois a subi des violences et des actes à connotation sexuelle. Le médecin chirurgien qui est venu expliquer les agressions endurées par la fillette a glacé d’effroi la salle des Assises. En même temps que ses explications, les jurés et le public ont visionné sur écran les blessures infligées aux parties intimes du nourrisson.

Des hématomes, des ecchymoses, des sutures. Des images terribles !

Dans le box des accusés, le père de famille poursuivi pour ces agressions, reste de marbre. Il nie les faits et ne parvient pas à les expliquer. « Ce n’est pas moi » répète-t-il. Il a avoué pendant la garde à vue mais « Il est capable de tout prendre sur le dos pour protéger sa famille, affirme sa femme. Avant d’être mon mari, il était mon ami. Il aime ses enfants, jamais il n’aurait pu faire ça, j’en suis sûre », poursuit son épouse qui a demandé le divorce mais qui le soutient totalement. Elle a même refusé de se constituer partie civile.

Le problème dans cette histoire humainement éprouvante, c’est que l’agression s’est déroulée dans le huis clos de l’appartement familial le 1 juillet 2013 dans l’après-midi. L’épouse est sortie faire des courses et seul son mari et la fillette de 10 mois sont restés dans la maison. A un moment, après avoir visionné des images pornographiques, le mari a appelé sa femme pour lui dire de revenir de toute urgence. L’enfant a été transporté à l’hôpital. « Un médecin a parlé d’un massacre », affirme un policier qui a enquêté sur cette douloureuse affaire.

Les réquisitions et le verdict sont attendus dans la soirée de vendredi.

Boris De la Cruz

Boris De la Cruz

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