Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 30.07.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 368 fois

NÎMES Le stationnement, c'est pas pour maintenant...

Avec les camions de livraison qui stationnent sur la file de droite, les voitures et donc le petit train, sont obligés de franchir la ligne blanche en espérant qu'un bus n'arrive pas en face... (Photo Anthony Maurin).

Aucune nouveauté mais un énième petit coup de gueule. Depuis la mise en place de l'extension, autour de l’Écusson, de la ligne 1 du Transport Collectif en Site Propre, le stationnement "livraison" fait toujours des siennes et empêche la bonne circulation des voitures.

On le sait, le stationnement nîmois n'est pas comme ailleurs. La ville est différente, a encore des aspects et des antiques et se complaît dans ce sentiment de modernité à la sauce ancestrale. Vivants au 21ème siècle et sans avoir d'autre moyen de transport utilitaire que l'encombrante et désagréable voiture les Nîmois sont bien obligés de composer...

Quand on ajoute à ce phénomène le nombre (1000 selon les campagnes de communication de la Ville et de l'Agglo) de commerces en centre-ville, il ne faut pas oublier l'incessant ballet des camions de livraison qui viennent les approvisionner. Des horaires permettent logiquement de faciliter cette chorégraphie mais quand on ne s'y tient pas, c'est vite le bordel. Premiers touchés, les automobilistes (et les piétons) qui s'aventurent autour de l'Ecusson.

Tous les jours ou presque, les véhicules qui ravitaillent obstruent l'unique voie existante au pied des arènes ce qui a pour fâcheuse habitude de créer un bouchon de plusieurs centaines de mètres. Pire, c'est sur l'ensemble du Boulevard Victor Hugo que le problème semble le plus grave. Une bonne dizaine de camions (plus ou moins en action) bouche la voie de droite et oblige les voitures à slalomer ou à rester sur la voie de gauche quand ces-dernières ne doivent pas franchir l'interdite ligne blanche afin de se frayer un chemin.

Evidemment, sans visibilité et mauvaise foi, il est difficile de pouvoir conduire sereinement dans les conditions proposées. Même les touristes n'osent pas croire que cela se passe de la sorte tous les jours! "On a essayé de faire le tour de la ville comme on le faisait quand j'étais enfant mais c'est impossible. Ce matin, je ne sais pas ce qui se passe mais des camions bouchent le passage et c'est très dangereux. J'ai dû, devant les arènes, passer la ligne blanche en espérant qu'un bus n'arriverait pas en face de moi..." fulmine Michael, ancien nîmois qui revenait aux sources.

Dernier point, le feu du Musée de la Romanité est incroyablement long (deux minutes!) alors qu'en face, un bus passe toutes les cinq minutes... Le temps de constituer un bouchon remontant, sur les coups de 8h30, jusqu'à la Maison Carrée!

Une bonne grosse dizaine de camions sont encore en livraison à 11h30 tous les matins... (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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