C'est le 17 mars qu'aura lieu le prochain show international et professionnel organisé par le GFA Fight Show. En avant-première quelques révélations sur le programme de la soirée, des tuyaux sur les pré-ventes et autres précisions sur un sport qui, malgré une popularité croissante, souffre d'un manque de soutien évident. 

Le GFA, c'est une aventure qui commence à Nîmes, il y a cinq ans par un show de Pancrace au stade des Costières. Où en sommes nous aujourd'hui ?

Notre prochaine date, le 17 mars prochain, à Pablo Neruda, sera la 10ème édition. Entre-temps, il y en a eu 8 autres dans toute la France : Toulouse, Avignon, Rouen, Générac et bien-sûr Nîmes.

Quel est le contenu de ces shows pour les profanes que nous sommes ?

Ce sont des combats professionnels de dimension internationale. Assister à un gala du GFA, c'est l'équivalent au foot d'un match de Ligue des Champions. Jusqu'à maintenant c'était essentiellement des combats de Pancrace. Mais, pour le prochain gala, nous avons souhaité que tous les clubs nîmois participent. C'est pourquoi, il y a aussi au programme des rencontres de K1 (forme de boxe Thaï) et de Full contact. Voilà pour le fond et pour le niveau. La soirée dure quatre heures et se présente comme un show à l'américaine avec une grosse production son et lumière et des combats d'élite dans une ambiance familiale et sécurisée. Au passage, je tiens à dire que nous sommes très contents que la ville mette à notre disposition la salle Pablo Neruda, plus vaste et plus adaptée que celle du stade des Costières.

On a déjà des noms de combattants ?

Oui, le "main évent" opposera le champion en titre, le Brésilien Sydney Machado, au Français Jean Dutriaux dans la catégorie 77 Kg. Ce dernier, originaire de Boulogne-sur-Mer, a reçu de sa ville, pour son engagement dans ce combat, le titre d'athlète de l'année. Des bus seront affrétés depuis la Côte d'Opale pour venir soutenir le champion. À noter aussi, parce que nous nous battons pour la reconnaissance du sport féminin, deux combats féminins dont un avec la nîmoise Sarah Lahouiari sur le ring (semi-pro K1).

Dix Galas en cinq ans. On pourrait trouver que c'est peu pour des disciplines qui connaissent un engouement important, que l'on mesure à l'audience croissante des shows américains télévisés, mais aussi en regard du nombre de licenciés en France… 

Cela fait longtemps qu'il n'y a plus, à par le notre, de galas professionnels à Nîmes. Au niveau national, nous ne sommes que trois à en organiser. Ça s'explique facilement par la complexité à la fois financière et administrative de l'organisation de telles manifestations. C'est vraiment un casse-tête de faire venir des pros internationaux en France. De plus, si l'on veut que tout soit au top, et c'est la condition à laquelle nous travaillons, tout est très cher. Si on ajoute à cela un manque de communication dû à des moyens restreints, des subventions inexistantes et pas -ou très peu- de soutien, il y a de quoi en décourager plus d'un.

 Peut-on déjà se procurer des places ?

Les places sont déjà en pré-vente à la FNAC, Carrefour et Géant Casino au tarif préférentiel de 17 €. On peut aussi opter pour des places en bord de ring ou des tables VIP avec buffet. Sur demande. N'hésitez pas à vous renseigner au  : 06 44 21 37 80 . Et à aller sur notre Facebook : Gladiator Fighting Arena.

Propos recueillis par Véronique PALOMAR

Propos recueillis par Véronique Palomar