GILETS JAUNES La permanence d'Annie Chapelier visitée par des manifestants

Blocages, économie paralysée et visite des gilets jaunes dans sa permanence : à Alès, la députée LREM (La République en marche) appelle le gouvernement à réagir.
Une chose est sûre : Annie Chapelier n’est pas prête d’oublier son premier mandat. La parlementaire qui était encore, il y a un an, infirmière à l’hôpital de Nîmes, se retrouve aujourd’hui plongée dans le conflit des gilets jaunes.
Plus de peur que de mal
Cet après-midi, « une quinzaine de manifestants a recouvert la plaque de ma permanence avant d’y apposer un gilet jaune », raconte Mme Chapelier. Plus de peur que de mal toutefois. « Il n’y a pas eu de dégâts. Ils ne sont pas entrés dans la permanence. Mais nous devons prendre au sérieux ce genre d’incident », reconnaît-elle.
À Alès, le mouvement des gilets jaunes est particulièrement dur. Blocage des ronds-points de la rocade et des grandes surfaces (Hyper U, Cora, Leclerc)… Les Cévenols sont tenaces. « Je ne sais pas si la colère va s’éteindre ou si au contraire, ça va flamber. Mais il faut que le gouvernement l’entende », appelle la députée.
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com