La ville de Nîmes a décidé de reconstruire le groupe scolaire Léo Rousson.

Cet établissement est le dernier à comporter un bâtiment à structure métallique (l’école élémentaire Camus étant reconstruite avec le pôle éducatif Jean d’Ormesson), dont on connait les limites en matière de sécurité incendie, malgré les travaux de sécurisation entrepris en 2007.

Cette opération s’inscrira dans le cadre de la politique éducative de la Ville et de la politique immobilière en matière de construction durable. Le programme de construction élaboré de manière collaborative visera à mieux prendre en compte les besoins des utilisateurs et des mainteneurs sur l’ensemble du déroulement de l’opération.

Pour la réalisation de cette opération, il s’avère nécessaire d’avoir recours à un concours de maîtrise d’œuvre (le montant des honoraires évalué étant supérieur au seuil des 221 000 euros HT et le marché de maîtrise d’œuvre comportant de la conception). Une indemnité fixée à 45 000 euros HT (54 000 euros TTC), à chacun des trois candidats admis à concourir ayant remis des prestations conformes aux prescriptions définies au règlement du concours.

Christian Bastid, élu du Front de gauche a réagi à cette annonce en questionnant le maire : « Nous sommes satisfaits d’avoir été écoutés ! C’était une demande des habitants. Vous connaissez l’histoire de ce quartier. C’est une très bonne chose. Cette école sera construite avec la prise en compte de l’énergie positive, c’est très important. Pouvez-vous me préciser qui sera dans le jury ? »

« On va essayer de déplacer les enfants, le temps des travaux, pas très loin de l’école actuelle. Nous cherchons actuellement cet emplacement », a répondu Jean-Paul Fournier.