GARD Le président du Département va rencontrer Emmanuel Macron

L’entrevue avec le Chef de l’État est prévue le 21 février à l’Elysée.
Dans une semaine, le président socialiste du Département du Gard, Denis Bouad, ira à la rencontre du président de la République, Emmanuel Macron. L’occasion d’évoquer plusieurs dossiers locaux, comme le Plan pauvreté, pour lequel notre territoire a été choisi à titre expérimental.
Jeudi matin, en séance publique, les conseillers départementaux ont voté sans enthousiasme la convention 2019-2021 du Plan pauvreté. Au total : 1,2 M€ seront alloués par l’État pour mettre en place ce plan, décliné en cinq axes : l’égalité des chances dès les premiers pas ; la garantie des droits fondamentaux pour les enfants ; un parcours de formation pour les jeunes ; des droits sociaux les plus accessibles, équitables et incitatifs à l’activité ; un investissement pour l’accompagnement de tous vers l’emploi.
« Condamnés à le voter »
Le communiste Patrick Malavieille est déçu : « Nous sommes condamnés à le voter parce que sinon nous perdons ces crédits. Par contre, rien ne nous empêche de faire des constats. Le plan ne correspond pas à la situation. » Un constat partagé par le président socialiste : « Si je dis non pour des raisons dogmatiques, on sera ridicule. Certes, ce n’est pas à la hauteur de nos espérances. »
Au cours de cette même séance publique, l'exécutif a rappelé son projet de maison des services publics, dans l’ancien collège Diderot, à Nîmes. « Le détruire nous aurait coûté 500 000€. Là, nous investissons 4 M€ pour accueillir des structures de formation professionnelle, les 85 agents de l’action sociale et des services de l’État », rappelle Denis Bouad, avant de conclure : « la Région nous a promis de nous aider financièrement. L’État, lui, s'est contenté de dire que c'était bien ! »
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com