Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 03.07.2019 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 5097 fois

NÎMES 788 kilos de cannabis dans 25 valises et... une amende à 1,6 million d'euros

Le chauffeur espagnol condamné écope en outre de 4 ans de prison ferme et d'un maintien en détention. La drogue sera détruite.
Dans la salle d'audience du tribunal correctionnel de Nîmes. Photo archive  Tony Duret / Objectif Gard

Un chauffeur de poids lourd espagnol a été condamné, ce mardi, devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour un trafic de drogue.

Il écope de 4 ans de prison avec un maintien en détention. De plus, il est sanctionné à payer au service des Douanes le montant de la valeur marchande de la drogue trouvée dans son véhicule. Une amende à 1,6 million qui donne le vertige !  De la résine et de l'herbe cachées dans 25 valises, elles mêmes entreposées dans un poids lourd au milieu des gazinières pour un trajet débuté à Alicante, avant un halte à Barcelone.

C'est là d'après les indications du prévenu que son camion aurait été chargé pour un voyage qui devait l'amener à Milan, en Italie. Le prévenu qui est présenté comme "un fusible, un lampiste" aurait touché 6 000 euros pour transporter les produits illicites.

Inconnu jusque-là de la justice

Le chauffeur, un espagnol de 40 ans, a été arrêté le 2 juillet 2018, par les douanes sur l'aire de l'A9 à Vergèze. Il n'était pas connu de la justice française ou espagnole jusqu'à cette interpellation. "J'avais une dette et on m'a proposé de l'effacer sur un seul voyage. Je n'avais javais fait ça avant ", essaie de convaincre le chauffeur qui refuse de donner des précisions sur les éventuels commanditaires et destinataires du cannabis. Sa famille aurait été menacée en Espagne de représailles s'il parlait.

"C'est une filière, une structure parfaitement organisée. Lorsqu'il a été arrêté, il a eu le temps d'avertir par Iphone d'autres personnes qu'il venait d'être interpellé par les Douanes", souligne le procureur adjoint, Stanislas Vallat.  "Et chose extraordinaire le téléphone s'est désamorcé immédiatement et à distance. Même le technicien spécialisé n'a pas pu le réactiver", poursuit le représentant du parquet de Nîmes qui réclame et obtient du tribunal une sanction de 4 ans ferme avec maintien en détention.

Boris De la Cruz

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