Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 11.01.2020 - anthony-maurin - 2 min  - vu 220 fois

NÎMES Exposition: en souvenir d'un homme oublié...

Paul Soleillet en 1884 soit 2 ans avant sa mort.

À l'emplacement de l'actuel monument aux morts (square du 11 novembre) puis au Bosquet des Jardins de la Fontaine, il n'y a plus de traces visibles à Nîmes de son enfant explorateur.

À l’occasion de l’exposition « Rimbaud – Soleillet, une saison en Afrique », présentée dans la galerie du hall et dans la galerie de l’atrium de Carré d’art – Jean Bousquet du 21 janvier au 25 avril 2020, une publication sera éditée sous le titre « Un Nîmois oublié : Paul Soleillet, voyageur en Afrique ».

L’exposition, qui constitue le temps fort de la programmation culturelle de la bibliothèque Carré d’art au premier semestre de l’année 2020, évoquera les destins croisés dans la corne de l’Afrique et la rencontre possible de deux personnages : l’explorateur nîmois Paul Soleillet (1842-1886), alors un héros colonial dont on suit les aventures dans le Journal des voyages et Arthur Rimbaud, poète alors quasi inconnu.

L’exposition portera à la fois sur la vie de ces deux personnages et sur les régions de l’Est de l’Afrique où ils ont vécu comme Aden, Obock, Tadjourah, le Choa, le Harrar... Un riche programme d’événements sera proposé autour de l’exposition avec des conférences, des lectures, des concerts, des projections…

L’ouvrage, qui n’est pas le catalogue de l’exposition, s’attachera à transmettre plus précisément aux Nîmois la connaissance de l’explorateur Paul Soleillet, figure importante dans l’histoire de la cité, à en faire la biographie à partir de nombreux extraits de ses écrits et d’une riche iconographie, réunis et présentés par Didier Travier, conservateur responsable des fonds patrimoniaux de la bibliothèque Carré d’art – Jean Bousquet.

Le Festival de la biographie, qui se tiendra à Carré d’art du 24 au 26 janvier 2020, fera de « Rimbaud – Soleillet, une saison en Afrique » son exposition officielle et pourra concourir à la promotion de la publication qui l’accompagne.

A un an de mourir, Soleillet s'était laissé pousser une longue barbe... Aujourdhui, il serait à la mode!

Anthony Maurin

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