NÎMES Incidents avec des supporters : la version de la préfecture

Selon la préfecture du Gard, les policiers n’ont fait que riposter à des jets de projectiles, envoyés par un petit groupe de supporters nîmois, hier soir devant le Stade des Costières.
Folle soirée, ce samedi, entre les supporters du Nîmes Olympique et les agents de police. En fin d'après-midi, 460 supporters nîmois (selon la préfecture du Gard) convergent au stade Vélodrome, à Marseille. Ils voyagent dans huit bus affrétés par les clubs.
« Plus de supporters que ce qui était prévu »
Pour limiter le risque d’échauffourées, la préfecture des Bouches-du-Rhône a fixé « la jauge à 200 supporters. Je confirme qu'il avait plus de supporters que ce qui était prévu », pointe Joëlle Gras, la sous-préfète du Vigan, de permanence ce week-end, en l’absence du préfet du Gard ainsi que son directeur de cabinet.
Stoppés au péage de Lançon par des policiers marseillais, « 390 supporters nîmois sont restés au péage », poursuit la représentante de l’État. Sur l’aire d’autoroute, la tension devient palpable : « les bus sont restés sur place pendant plusieurs heures. Certains bus ont essayé de s’échapper... Les forces de l’ordre ont alors décidé de les raccompagner jusqu’à Nîmes.»
Jets de projectiles
Arrivés vers 23 heures devant le stade des Costières, « la plupart des supporters se sont dispersés. Toutefois un petit groupe a jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. » En réponse, « les policiers marseillais ont tiré entre 10 à 15 gaz lacrymogène. Une seule (une grenade de désencerclement) ayant été tirée par la police nîmoise (...) Un policier marseillais a été blessé et une personne a été interpellée », conclut Joëlle Gras.
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com
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