ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Nous sommes le dimanche 29 juin 2025. Il est 12 heures. Place au dernier numéro des indiscrétions politiques et économiques pour cette saison !
L’été sera-t-il porteur ? Alors que l’on connaît, à l’exception du Rassemblement national, les candidats aux municipales à Nîmes, la question est de savoir s’il y aura des rapprochements possibles avant l’officialisation des listes. À Gauche, c’est simple : toutes les forces politiques sont derrière leur champion, le communiste Vincent Bouget. Il reste des récalcitrants : la France insoumise. Mais à part Vincent Bouget et une partie des Écologistes, personne n’en veut. Sauf au second tour, s’ils peuvent être une force d’appoint pour l’emporter. À ce moment-là, on regardera moins les déclarations de Jean-Luc Mélenchon et ses sbires… Pour la droite et le centre, c’est une autre paire de manche. Franck Proust est le leader naturel, le candidat choisi par le maire sortant historique de Nîmes. Mais il doit faire face à des défections dans son propre camp. Une dizaine d’élus de la majorité lui ont préféré Julien Plantier. Et pas des moindres, une bonne partie des anciens adjoints au maire. Certains ne feront plus machine arrière. On pense à Dolorès Orlay-Moureau, Nicolas Rainville ou encore Sophie Roulle. Les trois disent partout que l’équipe Fournier-Proust, c’est définitivement fini. Ils ont même l’outrecuidance de penser qu’une place au chaud les attend déjà chez Valérie Rouverand et Yvan Lachaud dans la mesure où leur leader tournerait casaque pour se jeter dans les bras de la droite nîmoise. Ils ont le nez fin. Car la période estivale devrait enfin permettre aux deux collègues d’hier de se parler. Proust et Plantier, c’est je t’aime, moi non plus. Chien et chat. L’un réclame une réunion de réconciliation là où un micro traîne. Quand l’autre fait savoir qu’il n’a pas changé de numéro. Cette comédie nîmoise semble avoir trop duré. Les conseils des deux hommes veulent avancer vers un accord durable. Même Gerardo Marzo, le conseiller spécial du maire de Nîmes, ne fait plus obstacle à un rapprochement. Au contraire... Lui comme les autres le répètent, la cohérence politique, c'est une alliance pour conserver la ville face à la gauche. Mais sur quelle base l’accord est possible ? En faisant déjà le tri des élus. Les trois cités plus haut sont aujourd’hui la condition de départ de la discussion au Colisée. Pour l’ex-premier adjoint, président de Nîmes Avenir, la question du partage du pouvoir doit être tranchée. Est-ce insurmontable ? Sortir des postures pour réellement discuter des envies de chacun permettrait aussi de lever tous les fantasmes. Car en réalité, d’un côté, on a le sentiment d’être considéré comme les traîtres de l’histoire. De l’autre, on imagine que la négociation est biaisée par des exigences abusives dans l’objectif de faire tout capoter. On pourrait espérer que la baisse des températures refroidisse les ardeurs… Mais le temps caniculaire nîmois n’aidera peut-être pas… Sauf si loin de Nîmes, chacun retrouve ses esprits !
La patience de Proust. Depuis plusieurs jours, le président de Nîmes métropole est engagé au sauvetage du Nîmes Olympique. Alors qu’il a adopté la stratégie d’en dire le moins possible pour avancer sereinement, il se confronte aux acteurs locaux qui veulent tirer la couverture à eux. Par intérêt professionnel et personnel. « Aujourd’hui, personne ne mesure le temps passé sur le Nîmes Olympique alors que le premier adjoint a d’autres sujets à gérer par ailleurs. Ceux qui mettent aujourd’hui des bâtons dans les roues seront les premiers à vouloir tirer la gloire d’une potentielle solution. Sauf que si Rani Assaf a accepté de se mettre à la table des négociations, c'est parce que Franck Proust a su le convaincre. Il ne voulait plus parler à personne », explique-t-on dans les couloirs de l’Agglomération. « Il y a aussi une véritable prise de risque politique. Pendant que la majorité municipale acte 1,2 million d’euros de financement pour l’Association et la prise en charge des installations sportives, d’autres se cachent. Mais à l’automne, ils seront les premiers à critiquer cet investissement au détriment d’autres choses… » De toute façon, quoique fasse Franck Proust, on trouvera bien matière à critique.
Pas de cadeau. Alors que tout et surtout n’importe quoi s’écrit sur Nîmes Olympique ces derniers jours, les principaux concernés tentent de rétablir quelques vérités. Entre peau de banane, vengeance, renvoi d’ascenseur et manipulations par intérêt, faisons le tri du vrai et du faux. « La marque de boulangerie Marie Blachère est en discussion depuis bien longtemps pour s’installer sur le maillot du Nîmes Olympique. Mais il n’a pas été question d’une reprise du club. Et pour le maillot, la priorité est donnée à Vincent Bastide qui a toujours été au rendez-vous depuis plusieurs années », explique un acteur de premier plan. « Rani Assaf ne cède pas gratuitement la marque Nîmes Olympique. Il en veut 75 000 euros. Et c’est non négociable ». Et de rajouter : « Le repreneur potentiel Thierry Cenatiempo ne mettra pas 1 million sur la table au démarrage. Cette somme sera répartie sur trois ans en réalité et rien ne dit que la DNCG s’en satisfera… » Enfin, deux informations n’ont pas fuité jusque-là. Un Nîmois bien connu faisait partie d’un des projets de reprise : Jérôme Arpinon, l’ex-entraineur du Nîmes Olympique. « Des repreneurs marseillais étaient prêts à mettre 3 millions d’euros sur la table, mais ils ne voulaient pas travailler avec l’Association. » Et pour conclure, malgré les tentatives pour écarter le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier et son premier adjoint Franck Proust (alors que ce sont eux qui mettent le plus d’argent public sur la table à ce stade) : « Il y aura un comité des sages pour contrôler les activités de l’Association et du club. C’est un accord tripartite qui s’engage. Sans cela, la mairie retirera ses billes avant le passage devant la DNCG. » Nîmes Olympique n’est décidément pas un long fleuve tranquille…
Plantier pas très écolo. Alors que l’ex-premier adjoint espère pouvoir rencontrer Franck Proust durant l’été pour un accord municipal, un plan B se dessine. Valérie Rouverand fait des appels du pied par des intermédiaires depuis plusieurs jours. Et Yvan Lachaud espère tirer son épingle du jeu en promettant la tête de liste Horizons au président du groupe Nîmes Avenir. « Julien Plantier n’a rien décidé encore. Mais il a cependant fait savoir qu’un accord pouvait se discuter avec une ligne rouge : Yvan Lachaud ne peut et ne doit pas être sur la future liste d’union », indique un proche du candidat. « La ligne de conduite de Julien Plantier aujourd’hui : pas de neuf avec du vieux. C’est Nîmes Avenir, pas Nîmes passé. » En clair : pas de recyclage. Pas très écolo tout ça... Attention toutefois au péché d’orgueil. À force de refuser de s’allier avec des personnalités expérimentées, on peut finir par se retrouver seul. Et avec de nombreux candidats de même obédience sur la ligne de départ…
Plantier pas écolo et amnésique en plus ! Cette semaine, Julien Plantier, candidat Nîmes Avenir aux municipales, a présenté ses propositions en matière de sécurité. Expérimentation de portiques de sécurité à l’entrée des écoles, encadrement des horaires des épiceries de nuit, limiter la vente de protoxyde d’azote, etc. Quelques idées qui ont le mérite d’exister quand d’autres sont encore au stade de la consultation ou de la critique de la majorité municipale. « Julien Plantier fait du réchauffé ou alors il a des problèmes d’amnésie. L’arrêté municipal pour les épiceries de nuit est déjà en vigueur. Sauf que pour faire respecter les horaires, c’est la préfecture qui doit agir… », explique un élu municipal. « En ce qui concerne les portiques de sécurité dans les écoles, si cela fonctionnait, on le saurait. C’est très couteux et peu efficace, sans compter les contraintes en fonction des bâtiments. Et la violence s’exerce souvent à l’intérieur de l’école, pas dehors. » À part lors des intrusions extérieures comme ces derniers mois dans des écoles et des collèges de la ville.
Le déjeuner sénatorial. Ce n’est pas une légende, la cantine du Sénat est excellente. Elle est réputée pour offrir à la fois un cadre somptueux et des mets de haute qualité. Mais ce n’est pas pour disserter de l'assiette que le sénateur PS Denis Bouad et le président du Pays d’Uzès Fabrice Verdier se sont retrouvés pour un déjeuner en début de semaine. Il s’agissait surtout d’évoquer l’avenir de Denis Bouad au Palais du Luxembourg après 2026. « Il est encore dans le doute et n’est pas certain d’y retourner. Fabrice Verdier est intéressé », assure une source bien informée. En réalité, les deux hommes veulent surtout barrer la route à un certain Alexandre Pissas. Sauf que ce dernier est un expert pour passer par la fenêtre. Et au Sénat, il y en a pas mal…
Pissas, une nomination qui fait jaser… Tout ne se passe pas bien au SDIS. Le président Alexandre Pissas et son directeur, qu’il a invité à partir l’an prochain, connaissent quelques difficultés relationnelles. Certains choix sont commentés, voire critiqués. C’est le cas de la future nomination d’un lieutenant par le président Pissas. « C’est un socialiste, on aide les copains… », pourfend un pompier. « C’est n’importe quoi, le président ne nomme jamais personne… D’ailleurs, certains qui critiquent devraient être reconnaissants des évolutions de carrière qu’il a pu permettre », répond un autre. Sacrée ambiance…
Nos amis les Belges. Dans le dernier numéro de l’édition belge de Paris Match, Nîmes est en très bonne page. Il faut dire qu'en 2024, nos voisins ont été plus de 85 000 à avoir fait le voyage jusqu’à la capitale gardoise. Les raisons, comme le rappelle le magazine : des vols directs, un soleil garanti, un patrimoine millénaire, etc. Lors d’un entretien en intérieur avec Franck Proust, le président de Nîmes métropole n’a pas manqué de mettre en avant les atouts et les ambitions du territoire. Presque un programme politique : « Nîmes offre un cadre exceptionnel entre mer et montagne, un climat très ensoleillé et un marché immobilier encore accessible. C’est une ville à taille humaine, qui combine patrimoine, qualité de vie et dynamisme - sans les excès de certaines grandes villes du Sud. Nîmes incarne un certain art de vivre à la française, simple, vrai et accessible – loin du tourisme de masse. » Ça donnerait presque envie d'y vivre !
Prix d’avenir. La première édition du « Palmarès des directeurs de cabinets à suivre en 2025 » a été publiée par l’institut de sondage et d’enquêtes d’opinions, Quorum. On compte trois lauréats pour le Gard. Nicolas Ferrière, directeur de cabinet du président de la Communauté de communes du Pays d'Uzès. Anthony Chaze, directeur de cabinet du président de la Communauté de communes de Petite Camargue. Et Antoine Roger, directeur de cabinet de Jean-Paul Fournier. Chacun a été interrogé en quelques lignes sur son travail au sein de la collectivité. Des personnalités qui seront certainement appelées, dans les années à venir, à jouer les premiers rôles… « Sauf peut-être Antoine Roger qui n’a pas de velléités politiques. De toute façon, il doit son prix à Gerardo Marzo, le véritable directeur de cabinet de la ville de Nîmes », pique un élu de la majorité municipale.
Madalle, départ imminent ? Depuis plusieurs mois maintenant, après avoir pris position en faveur de Julien Plantier, Christophe Madalle, le directeur général des services (DGS) de la Ville de Nîmes, est en disgrâce. « La confiance est rompue avec le maire », rappelle un proche de Fournier. Depuis, un nouveau DGA est arrivé. Il a vocation à remplacer le patron de l’administration de la Ville après 2026. « Encore cette semaine, Christophe Madalle était contre la soirée consacrée aux agents municipaux dans les Jardins de la Fontaine. Pourtant, ce fut une véritable réussite que l’on doit à Valentine Wolber, l’adjointe au maire chargée du personnel, avec plus de 600 participants qui ont rendu hommage au maire. » Mais le DGS est déjà ailleurs. « Un maire d’une commune du Gard a été sollicité dernièrement par un cabinet de recrutement pour connaître son avis sur le profil de Christophe Madalle », explique un élu qui rajoute : « En revanche, s’il part, est-ce qu’il prend aussi dans la corbeille de mariée les membres de sa famille embauchés à Nîmes ? »
L’Irlande, destination 2026. Après les congés d’été, Franck Proust a déjà un rendez-vous important fixé à son agenda. Il doit se rendre à Dublin pour rencontrer la direction de Ryanair. La compagnie aérienne irlandaise est toujours, à ce jour, le seul opérateur de l’aéroport de Nîmes après le fiasco d’Odyssée. « Proust ne peut pas se permettre une mauvaise nouvelle supplémentaire pour les lignes commerciales en 2026. D’autant que les voyants sont au vert sur toutes les destinations. Il espère obtenir l’Espagne ou l’Italie mais sans garantie », explique un proche du dossier. Dans le même temps, à l’aéroport et chez Edeis, il se murmure que la ligne vers Porto pourrait faire les frais de la nouvelle stratégie de Ryanair dans le cadre de son investissement national. Quand on se souvient de la colère des Irlandais après les nouvelles taxes imposées par l’État pour les transporteurs aériens…
Les dents longues. Hier samedi, Christophe Rivenq, le maire d’Alès et président d’Alès Agglomération, n’était pas peu fier de faire la visite officielle à l’occasion de l’ouverture des Halles de l’Abbaye. Une véritable réussite, assurément, avec une volonté de créer au cœur du centre-ville un nouveau poumon économique et commercial. Comme l’appétit vient en mangeant, l’homme fort d’Alès a une nouvelle idée pour en faire la promotion. Participez l’an prochain au concours organisé par le 13h de TF1 : le plus beau marché de France. Il a un exemple tout trouvé qu’il souhaite imiter. À l’occasion de la huitième saison du concours qui s'est terminée en fin de semaine, c’est le marché des Halles de Béziers qui est sorti grand vainqueur de la compétition. Reste à savoir si, deux ans de suite, la première chaine de télévision d’Europe pourrait privilégier notre région…
Perrier y croit. Depuis plusieurs jours, Nestlé Waters a lancé une vaste campagne de communication auprès des consommateurs dans le cadre de ses marques d’eau Perrier, Hépar et Contrex. Une initiative en coopération avec les autorités (DGCCRF) et sous l’égide de la préfecture du Gard et de l’ARS Occitanie. Deux axes sont privilégiés : la consommation en toute sécurité et l’absence de risque sanitaire. Enfin, la situation administrative des eaux pendant la période actuelle. Comme on le sait, les autorités ont demandé un changement du système de microfiltration utilisé pour la production de ces trois marques. La dénomination « eau minérale naturelle » telle qu’elle figure sur les étiquettes ne correspond plus à sa définition réglementaire. Dans l’attente de la décision de Jérôme Bonet, préfet du Gard, dans quelques jours maintenant, Nestlé marche sur des œufs. « Nous avons partagé aux autorités plusieurs alternatives à la microfiltration actuelle et nous sommes pleinement mobilisés pour que cette situation demeure la plus transitoire possible », fait savoir une source. Ces arguments seront-ils entendus par les services décentralisés de l’État ? On le saura rapidement…
Mauvaise interprétation… Cette semaine, le maire de Cendras, Sylvain André, a mis sur Facebook une publication pour rendre hommage aux agents municipaux de sa commune qui travaillent sous les fortes chaleurs. Pour illustrer le message, le maire ajoute une photo qui suscite immédiatement des commentaires (voir photo ci-dessus). « Une femme enceinte qui débroussaille en plein soleil… » ou « Travail trop pénible pour cette future maman ». Effectivement, faire travailler cette femme enceinte dans de telles conditions semble plus que limite. Mais le maire, certainement dérouté par les réactions, précise aussitôt qu’il n’y a pas de femme enceinte sur la photo ! C’est effectivement une photo un peu trompe-l'œil d’un homme au ventre légèrement arrondi. Ou comment passer de l’indignation au sourire.
La croix et la bannière ou la manière ? Désunie depuis un moment et officiellement morcelée depuis avril dernier et la création du collectif Alès - Maison Commune, la Gauche alésienne tarde à ne refaire qu’une. D’un côté, le PCF, isolé, tente de se relancer et de faire bonne figure en vue des municipales 2026 avec le lancement de sa campagne et de son film ‘Alès, C’est Vous’. De l’autre, le PS et ses alliés (Génération.s., Écologistes, LFI, Ensemble-MAGES) se montrent, et dévoilent projets et idées. Ils gardent surtout toujours la porte ouverte à des retrouvailles pour tenter de remporter les premières élections municipales sans Max Roustan tête de liste depuis 30 ans. Mais sous quelles conditions ? Et jusqu’à quand ? Pour la première question, la notion de « réelle démocratie interne » reste primordiale aux yeux des membres d’Alès - Maison Commune. Pour la seconde, le 1ᵉʳ octobre serait la date butoir avant de faire une croix sur ces retrouvailles. Et peut-être bien une croix sur la victoire aussi.
Report bénéfique. C’est la rumeur qui monte depuis quelques jours au niveau national. Les élections de la CCI pourraient être reportées d’un an. Prévues initialement pour 2026, elles pourraient avoir lieu en 2027. Difficile de connaître à ce stade les raisons précises. Et surtout, l’intérêt. À part peut-être dans le Gard pour Éric Giraudier. Alors qu’il est actuellement puni avec un rôle de président suspendu par le préfet de Région Occitanie jusqu’au 31 octobre 2025, Éric Giraudier pourrait contre toute attente tirer profit de cette nouvelle donne. Si les mandats sont prorogés d’un an, il pourra rattraper les six mois qu’il considère comme perdus pour les entreprises gardoises…
Il s'agissait des dernières indiscrétions de cette saison. Merci une nouvelle fois pour votre fidélité avec un record d'audience cette année encore. Rendez-vous le dimanche 7 septembre 2025 pour le retour de votre rendez-vous dominical. En attendant, passez un bel été et surtout, gardez l'œil : la politique locale, vous le savez, c'est d'abord et avant tout sur Objectif Gard & Arles !
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