BAGNOLS/CÈZE « On est encore là » : les manifestants contre la réforme des retraites ne désarment pas
Ils étaient environ 250 selon la CGT, une centaine selon la police, à manifester ce matin à Bagnols à l’appel de la CGT, de FO, de FSU et des Gilets jaunes avec le soutien de partis politiques comme le Parti communiste français ou la France insoumise.
Et si l’année a changé, la revendication est toujours la même : le retrait du projet de réforme des retraites mené par le Gouvernement. « On est toujours aussi mobilisés », souligne Mohammed Hammani, de la FSU, après avoir évoqué les différents blocages de lycées encore ce matin à Nîmes ou à Bagnols. Des blocages qu’il appelle à multiplier le jour des évaluations baccalauréat E3C pour les lycéens, ce jeudi 16 janvier.
« On est encore là, lancera ensuite au micro Louise Moulas, de FO. La retraite à points, on n’en veut toujours pas. » Martelant comme l’ensemble des organisations syndicales présentes que la seule revendication était le retrait du projet de réforme, la syndicaliste affirmera une fois de plus que le combat passerait par « la grève la plus large possible » pour faire plier un Gouvernement « mort de trouille. »
Quant au retrait dit « provisoire » par le Premier ministre, Édouard Philippe, de l’âge pivot, qui était demandé par le syndicat « réformiste » la CFDT, il est loin d’être jugé satisfaisant par les syndicats présents. « Finalement, il ne s’est rien passé samedi. Il n’y a aucune avancée, aucune écoute du Gouvernement », estime le secrétaire de l’union locale CGT, Patrick Lescure.
Et le cégétiste de dérouler ses arguments, sur une réforme « totalement injuste », qui « va pénaliser notamment les femmes et les jeunes, qui partiront plus tard avec moins », et de donner des contre-propositions de son syndicat, comme « ne prendre en compte que les dix meilleures années pour les femmes » ou « prendre en compte les années d’études supérieures. »
Du côté des Gilets jaunes, Christophe Prévost lancera aux syndiqués que « depuis 41 jours vous avez compris ce qu’est la répression. On vous tape dessus et on vous méprise. Nous avons des revendications légitimes, mais le Gouvernement ne nous écoute pas. » Lui estime que « c’est le nombre qui nous fera gagner. »
Une chose est sûre, personne ne compte lâcher. « On va continuer », lancera Patrick Lescure. Dès cet après-midi à Nîmes, avant une nouvelle manifestation jeudi à 10h30 au monument aux morts de la place Urbain-Richard de Bagnols.
Thierry ALLARD
Actualités
Voir PlusActualités
SAUVE La Maison des enfants extraordinaires finaliste du concours La France s’engage
Actualités
NÎMES EN FERIA Découvrez la liste des bodegas pour Pentecôte
Actualités
ALÈS Comme J'aime devient Bodysano, un centre spécialisé minceur et esthétique
Actualités
FESTIVAL DE NÎMES Le groupe The Warning en première partie du concert d'Avril Lavigne
Actualités
NÎMES OLYMPIQUE Orléans dépose une réserve, la victoire annulée ?
Actualités
FAIT DU JOUR Le cordon dunaire de la pointe de l'Espiguette renforcé
Actualités
ÉDITORIAL Et si la clé c'était les opérations "Place nette" économiques et sociales ?
Actualités
NÎMES Le Burladero, le nouveau rendez-vous de la feria
Actualités
JEU CONCOURS Gagnez un robot Zodiac pour piscine d'une valeur de 1 699 €
Actualités
NÎMES La pathologie numérique arrive au CHU
Actualités
DIRECT VIDÉO Le Club Objectif Gard : la construction d'une Europe sociale est-elle toujours envisageable ?
Actualités
NÎMES Une télévision australienne dans les arènes
Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mardi 23 avril
Faits Divers