Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 29.01.2020 - philippe-gavillet-de-peney - 2 min  - vu 2518 fois

GARD La CAF lutte contre la fraude avec deux nouveaux protocoles

De gauche à droite :  le commissaire divisionnaire Laurent Siam, le commissaire général Jean-Pierre Sola,  le colonel Laurent Haas, Éric Maurel, procureur de Nîmes, Mathieu Perrot, directeur de la CAF, et François Schneider, procureur d'Alès ( Photo : Romane Grignon)

Dans sa lutte contre la fraude, la CAF a décidé de mettre les bouchées double avec la signature de deux protocoles ce mercredi 22 janvier.

L'ordre du jour était la collaboration, moteur principal de la création de ces deux protocoles. En étroite collaboration avec les premiers procureurs de la République de Nîmes et d'Alès et les services de police et de gendarmerie du Gard, la CAF (Caisse d'allocations familiales) annonce une nouvelle manière de lutter contre la fraude. Ils étaient tous conviés dans leurs locaux pour signer ces deux nouveaux protocoles.

L'action conjointe de la CAF et des parquets de Nîmes et d'Alès avait déjà été formalisée en 2016 par la signature d'une première convention. Avec son renouvellement, la CAF tend à formaliser cette collaboration et à favoriser les contrôles. Du coté des forces de l'ordre en revanche, il s'agit d'une première.

Une action commune

Avec près d'un milliard d'euros de prestations fournies dans le Gard et 360 000 familles bénéficiaires, les agents de la CAF ont "une réelle responsabilité, selon Mathieu Perrot, directeur de la CAF. Nous devons donner le juste droit et aider les familles et allocataires qui en ont besoin." L'intérêt de ces protocoles est de mieux contrôler et de manière plus efficace les dossiers soupçonnés de fraude notamment grâce au data mining ou le croisement de fichiers entres ces autorités.

Ainsi, ce travail sur les fraudes se fait en quatre étapes avec la prévention, essentielle selon Mathieu Perrot. Viennent ensuite la détection, le traitement des fraudes puis la sanction, étapes nécessitant toutes les autorités assises autour de la table afin d'échanger le plus facilement possible sur ces dossiers.

En 2018, 650 fraudes avaient été détectées, et avec la signature de ces deux protocoles la CAF compte bien en découvrir plus et plus facilement. "Nous travaillons sur des enjeux de solidarité nationale, concluait Éric Maurel, le procureur de la République de Nîmes. L'argent qui est fraudé, c'est de l'argent public et que ne bénéficiera pas à quelqu'un qui en a vraiment besoin. C'est pourquoi notre collaboration est essentielle."

Romane Grignon

Philippe Gavillet de Peney

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