BAGNOLS/CÈZE 120 enfants participent au dispositif "Mon école buissonnière" cet été

Depuis le 6 juillet et jusqu'au 28 août, la Ville de Bagnols-sur-Cèze met en place le dispositif "Mon école buissonnière". L'occasion pour les enfants qui n'ont pas tous pu retourner à l'école après le confinement de retrouver la salle de classe mais aussi de profiter de bien d'autres activités.
Pas de leçons de grammaire et de mathématiques à outrance que l'on se rassure. Le dispositif prévoit des heures en classe pour consolider les acquis des enfants, mis à mal pendant le confinement. Mais aussi des activités pédagogiques (minimum 1h30 par jour), sportives (deux fois par semaine) et des sorties notamment à la piscine. Cette dernière doit permettre aux enfants (jusqu'au niveau CE1) d'apprendre à nager. Vingt enfants se rendent tous les matins dans les bassins.
Soixante enfants retournent aux écoles élémentaires Célestin-Freinet et soixante autres à Jules-Ferry. Ils sont accueillis dans des conditions respectant les mesures sanitaires en étant divisés par groupes de 10. Les journées se découpent en trois parties : de 9 à 12h, pause de 12 à 15h, et reprise de 15h à 18h. Les enfants sont encadrés par des enseignants issus de tous les établissements scolaires de la ville, qui se sont mobilisés autour de la démarche. Pas moins de 17 associations bagnolaises se sont aussi dévouées pour mettre la patte à cette opération.
Ce dispositif "Mon école buissonnière", la municipalité l'avait imaginé un mois avant l'avènement de l'opération "Vacances apprenantes" promue par le Gouvernement. L'un s'imbrique parfaitement dans l'autre. "Il y a une vraie demande", assure le maire, Jean-Yves Chapelet, qui ajoute : "Il y a une vraie nécessité pour les grandes sections qui ont manqué d'encadrement dans l'apprentissage de l'écriture attachée par exemple. On ne va pas tout pallier en quelques semaines mais au moins un peu."
Pour lui ce dispositif est un vrai préambule à une nouvelle manière d'aborder les grandes vacances d'été. "Le faire sur toutes les vacances, c'est peut-être un peu lourd mais on vient peut-être d'inventer quelque chose de différent que l'école qu'on ouvrait 8 jours avant la rentrée. À l'inverse de cette rupture estivale."
Le député, Anthony Cellier, également présent a salué cet effort de continuité pédagogique et rejoint la réflexion du maire : "Est-ce que "Mon école buissonnière" constitue les prémices d'un nouveau modèle d'apprentissage au-delà du modèle classique ? J'y crois."
Marie Meunier