Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 13.08.2020 - tony-duret - 2 min  - vu 3484 fois

ALÈS Port du masque en ville : « On ne veut pas créer de clusters », déclare Christophe Rivenq

Christophe Rivenq. Photo Tony Duret / Objectif Gard

À partir de ce samedi 15 août, le port du masque devient obligatoire dans les rues commerçantes du centre-ville d’Alès afin de limiter la propagation du coronavirus. Christophe Rivenq, premier adjoint à la Ville d’Alès, donne des précisions.

Objectif Gard : Confirmez-vous que la municipalité envisage de rendre obligatoire le port du masque dans les rues commerçantes de la ville ?

Christophe Rivenq : C’est une décision qui va être officiellement prise aujourd’hui en accord avec la préfecture, mais effectivement le port du masque devrait être obligatoire dans les rues du centre-ville à partir du 15 août, suite notamment à la volonté du Premier ministre, Jean Castex, d’étendre le plus possible l’obligation du port du masque dans les espaces publics.

Alès est-elle aujourd’hui une zone à risques ?

Nous avons sur la ville énormément de touristes, ce qui pourrait faire circuler le virus. D’autre part, la Covid-19 est active dans le Gard, c’est un département un peu chaud. Nous souhaitons donc préparer les gens dès ce week-end du 15 août. J’en ai déjà parlé à la braderie avec les commerçants et pour eux ce n’est pas un souci puisque les clients rentrent déjà dans leurs boutiques avec un masque. Ce que l’on cherche, c’est de ne pas créer de clusters.

Les personnes qui ne respecteront pas la règle seront-elles immédiatement verbalisées ?

En soi, on pourrait dès que l’arrêté entre en vigueur, mais il y aura toutefois quelques jours de battement. De notre côté, on doit d’abord mettre en place la signalétique en cœur de ville. On ne veut pas non plus prendre les gens au dépourvu. Il y aura aussi des patrouilles à pied. En somme, il va falloir jongler entre fermeté et souplesse pour ne pas vider la ville.

Qu’en est-il des manifestations à venir ?

On va suspendre tous les événements qui génèrent du flux : la fête du sport et le forum des associations, la Semaine cévenole, certainement la Semaine bleue et aussi notre rentrée politique à Max Roustan et moi-même le 24 août. En revanche, sont maintenues la foire de la Saint-Barthélémy et les animations d’Estiv’Alès, pour lesquelles le port du masque est déjà obligatoire.

Et le Salon Miam qui attire chaque année des milliers de personnes ?

À l’heure où l’on se parle, ça me paraît inenvisageable de le maintenir, comme tous les salons d’ailleurs.

Propos recueillis par Tony Duret

Tony Duret

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