Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 01.09.2020 - abdel-samari - 3 min  - vu 1088 fois

SÉNATORIALES Laurent Burgoa : "Les grands électeurs gardois trancheront"

Laurent Burgoa, candidat en deuxième position sur la liste de Vivette Lopez pour les élections sénatoriales Photo AS/Objectif Gard

Conseiller départemental et adjoint au maire de Nîmes, Laurent Burgoa n'a pas pris beaucoup de repos cet été. En cause, sa présence sur la liste des Sénatoriales des Républicains qu'il l'a obligé à sillonner le Gard à la rencontre des maires. Interview.

Objectif Gard : L'été a été studieux pour vous...

Laurent Burgoa : Effectivement, j'ai passé toutes les vacances dans le Gard à sillonner les routes. J'ai d'ailleurs découvert des endroits merveilleux que je ne connaissais pas. Dans ce département, on a tout ce qu'il faut. Du Grau-du-Roi au Gard Rhodanien en passant par les Cévennes. Et je n'oublie pas la garrigue plus proche de Nîmes. Le Gard mérite donc d'être connu et reconnu.

Vous aurez peut-être l'occasion d'en faire la promotion prochainement au Sénat ?

Vous savez, je suis un élu de terrain. Avec Vivette Lopez, notre tête de liste, nous avons été sur le terrain chaque jour de l'été. Nous avons fait cinq à huit communes par jour. Jusqu'aux élections sénatoriales, cela représentera plus de 200 communes. De la plus petite, qui compte 29 habitants, à Nîmes et ses 150 000 habitants. Et le point d'orgue sera bien entendu la visite de Gérard Larcher, le président du Sénat, représentant de la majorité sénatoriale qui viendra nous soutenir à Nîmes.

Êtes-vous confiant ?

On fait une belle campagne, en cohérence avec nos valeurs et la défense de nos communes. Je crois que les maires apprécient ces rencontres et notre engagement à être de bons relais à Paris pour défendre notamment le statut des élus. Mais aussi être des facilitateurs avec l'État sur les demandes particulières qu'ils pourront exprimer. Je tiens d'ailleurs à leur rendre hommage. Ces élus gardois n'ont pas à rougir, ils font un travail incroyable. Je suis pleinement admiratif.

Comprenez-vous le choix de Denis Bouad de se lancer aussi dans la course au Sénat ?

Il m'a appelé personnellement pour me prévenir. J'en ai pris acte. Les grands électeurs gardois trancheront. Je leur fait confiance. Après, pour le moment, il n'a pas de liste complète. Nous sommes d'ailleurs la seule depuis des semaines, des mois. On travaille et on ne s'occupe pas des autres. Notre objectif est de semer en espérant collecter le maximum.

Pour vous démarquer des listes concurrentes vous misez également sur la défense des traditions...

Comme vous le savez, je suis un grand défenseur des traditions, je crois que cela passe plutôt bien chez les ruraux. Le contact est plus facile. Beaucoup d'élus en dehors de Nîmes ou d'Alès tiennent aussi à l'identité de leur territoire. Un Basque, ce n'est pas un Breton. Et un Breton, ce n'est pas un Alsacien. Et, vous l'avez compris, un Alsacien ce n'est pas un Gardois. Si l'on n'y prête pas attention, la fin de l'identité c'est la fin des territoires.

Quelle sera la stratégie de la Droite pour le Département en cas d'élection au Sénat de Denis Bouad ?

Avec Denis Bouad, nous étions convenus de travailler ensemble pour les territoires. Nous n'avons pas fait de la politique politicienne. Le bilan est donc partagé au Département. S'il démissionne de la présidence du Département du Gard, on verra. Il est certain que la Droite a une carte à jouer. Nous présenterons donc un candidat. D'autant plus que Denis Bouad avait une méthode de travail. Pas sûr que son remplaçant adopte la même... Il est donc probable que le successeur de Gauche à Denis Bouad ne puisse pas compter sur toutes les voix de la majorité.

Pour remporter le Département, la Droite devra continuer à s'entendre avec le Centre. Avez-vous envie d'inscrire votre union dans la durée avec Thierry Procida, présent sur la liste d'Yvan Lachaud lors des dernières Municipales ?

D'abord, je sais faire la différence entre Yvan Lachaud et Thierry Procida. Avec ce dernier, nous avons bien travaillé ensemble. Et avec tous les élus Les Républicains et du Centre indépendant. Moi, je suis pragmatique. Il y a une majorité de la Droite et du Centre au Sénat, on a été élu en 2015 dans l'union. C'est donc à espérer que l'on puisse poursuivre tout cela en mars prochain.

Propos recueillis par Abdel Samari

Abdel Samari

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio