Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 05.11.2020 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 12211 fois

GARD Condamné il y a un mois à la perpétuité, il veut rester pompier et saisit la justice

Il avait assassiné son ex-compagne en février 2016 à Alès. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, Jean-Régis Julien attaque les pompiers en justice car il veut pouvoir porter l'uniforme !
Le tribunal administratif de Nîmes...

Les magistrats du tribunal administratif de Nîmes ont évoqué ce jeudi matin un dossier pour le moins surprenant.

Un homme, très récemment condamné par la cour d'assises du Gard à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans pour l'assassinat de sa femme, vient de déclencher une action en justice à l'encontre de la direction des pompiers du Gard. Ces derniers avaient décidé de le suspendre de son statut de pompier volontaire, puis de le radier en décembre 2017. Les secours gardois avaient appris sa mise en examen et son incarcération pour l'assassinat de sa femme, lorsqu'ils ont initié la procédure de radiation des effectifs.

Jean-Régis Julien, était pompier volontaire, sergent, à la caserne de Barjac depuis 1997 et policier national dans le Gard, lorsqu'il a tué son ex-compagne en février 2016 sur la rocade d'Alès. Il a été condamné à perpétuité le 8 octobre dernier.  Des faits criminels qui étaient survenus en présence de leur enfant commun, alors âgé de 3 ans.

Le rapporteur du tribunal administratif a demandé, ce jeudi 5 novembre au matin, que la requête de l'assassin soit rejetée et que la décision du service départemental et de secours du Gard soit par conséquent déclarée légale. Jean-Régis Julien n'était pas à l'audience ce matin et il n'était pas représenté par un avocat, mais il a évoqué dans un rapport au tribunal administratif son désir de rester pompier car "ces actes ne se sont pas déroulés pendant le service", affirmant qu'il "n'avait que des bonnes notations auprès des pompiers durant son parcours." La direction des soldats du feu a expliqué dans une note lue à l'audience que sa décision "était fondée sur l'incarcération et qu'il ne pouvait pas exercer ses fonctions", puisqu'il a été sanctionné par une très lourde peine criminelle. La décision de la justice administrative doit intervenir d'ici une quinzaine de jours...

Boris De la Cruz

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